Menacé de mort, Jonas MOULENDA promet quand même de tout déballer sur les crimes rituels au Gabon.

Dans la nuit du 4 au 5 février dernier, le domicile du journaliste-écrivain en exil a été vandalisé par des inconnus, qui ont ensuite emporté ses documents confidentiels ainsi que trois disques durs de stockage de ses enquêtes sur les assassinats avec prélèvement d’organes au Gabon. Menaces de mort, le journaliste rassure et signe : ‘’rien ne m’empêchera de sortir le dossier tant attendu par les Gabonais sur les crimes rituels commis au Gabon.’’

Jonas Moulenda

L’EXIL de Jonas MOULENDA en France n’est pas de tout repos, loin s’en faut. Depuis huit ans qu’il s’est réfugié dans L’Hexagone, le journaliste est toujours pourchassé par ses bourreaux, qui y ont des ramifications jusqu’en France. Un an après son empoisonnement, le journaliste-écrivain vient de subir une autre épreuve. Son domicile a été vandalisé par des inconnus, qui ont mis le grappin sur ses effets importants dont les disques durs contenants des informations sur les secrets les mieux gardés de la République nous a-t-il déclaré.
 
D’après ses explications sur sa page Facebook, il avait battu en retraite quelques heures plus tôt, après avoir reçu une alerte d’un ami tapis dans les arcanes du pouvoir. C’est à son retour le matin qu’il a trouvé son salon et son bureau privé dans le sens dessus-dessous.  Un téléviseur, deux ordinateurs, une imprimante et un banc cassés ainsi que divers objets précieux jonchaient le sol.
L’ancien patron du journal ‘’Faits Divers’’ y a tout de suite vu l’œuvre du pouvoir gabonais. Il fonde ses accusations sur le fait qu’il recevait des menaces ces derniers temps des thuriféraires du régime. Quelques mois plus tôt, il était allé faire une déposition à la police de sa ville.
 
Très inquiet de la tournure des choses, Jonas MOULENDA s’en est encore remis aux autorités qui ont ouvert une enquête.
Après une deuxième déposition ce vendredi, la police exploite désormais toutes les pistes.
Les faits s’étaient produits nuitamment au moment où toute la ville de résidence du journaliste dormait profondément. Les barbouzes avaient opéré pendant l’arrêt de l’éclairage public, décrété par la municipalité de minuit à cinq heures du matin depuis le début de la guerre de l’Ukraine pour des raisons d’économie d’énergie. Reste à savoir si les images des caméras de protection permettront d’identifier clairement ces visiteurs indésirables.
 
Très engagé contre le pouvoir gabonais, Jonas Moulenda serait devenu un homme à abattre pour de nombreux thuriféraires du régime.
Après la sortie de ses deux premiers livres chez L’Harmattan, le journaliste serait sur le point de publier son troisième ouvrage, cette fois-ci consacré aux assassinats avec prélèvement d’organes sur lesquels il a enquêté deux décennies durant au Gabon.
Cette perspective ferait trembler certains acteurs de ces pratiques abominables aux contours brumeux. D’où cette vendetta dont a été victime le journaliste-écrivain. Sur sa page Facebook, il a rassuré disposer des copies des disques durs emportés. Ce qui ne l’empêchera donc pas de sortir le brûlot tant attendu par les Gabonais. Un grand déballage en perspective…

Ci-dessous , le logement du journaliste après le passage des barbouzes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *