Médicaments refusés, vies en danger : La CNAMGS sacrifie la santé des Gabonais

Pour la majorité des Gabonais à faibles revenus, la CNAMGS représente bien plus qu’un simple service public : elle est leur seul accès à des soins de santé abordables. Le refus des pharmaciens de délivrer des médicaments en raison des arriérés de paiement de la caisse a transformé cette dépendance en désespoir. Chaque jour qui passe sans solution aggrave l’état de santé des malades et expose des milliers de vies à des risques de complications, voire de décès.


 
Cette situation découle d’années de mauvaise gestion au sein de la CNAMGS. Les détournements de fonds et l’inefficacité des responsables ont vidé les caisses, laissant l’institution incapable de remplir ses engagements financiers envers les prestataires de soins. Cette gestion calamiteuse révèle un mépris des dirigeants pour les besoins essentiels des citoyens et suscite une colère croissante parmi la population.

Face à cette crise, le gouvernement a tenté de rassurer, promettant des mesures imminentes. Cependant, ces déclarations peinent à convaincre une population fatiguée par des promesses non tenues. Les Gabonais exigent des actions concrètes pour résoudre cette impasse, notamment le remboursement rapide des dettes envers les pharmaciens et une réforme profonde de la gestion de la CNAMGS.


Si rien n’est fait en urgence, les conséquences pourraient être catastrophiques. Les hôpitaux, déjà sous pression, risquent d’être débordés par des patients dans des états critiques faute de médicaments. Cette situation pourrait également amplifier la méfiance envers les institutions publiques, fragilisant davantage le tissu social du pays.

La crise actuelle de la CNAMGS n’est pas qu’un problème de gestion : c’est une question de vie ou de mort pour des milliers de Gabonais. Le gouvernement doit agir avec célérité et fermeté pour rétablir la confiance et garantir l’accès aux soins pour tous. Les populations, déjà éprouvées par d’autres crises sociales et économiques, méritent des réponses à la hauteur de cette urgence nationale.

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