Mayumba, cette ville du sud du Gabon, évoque souvent des images de plages spectaculaires et d’un potentiel touristique immense grâce à son parc national terrestre et aquatique. Cependant, une visite récente a laissé un citoyen gabonais amoureux de son pays déçu, révélant des problèmes inattendus liés à la propreté, à l’accueil, et à une présence marquée d’immigrants d’Afrique de l’Ouest.
Ce citoyen gabonais souligne que Mayumba a une histoire riche, associée à la traite des esclaves, à l’exil de rebelles africains, et même aux batailles de la Seconde Guerre mondiale. Cette histoire complexe a contribué à la diversité de la population actuelle, comprenant des immigrants venus pour diverses raisons.
L’individu exprime son mécontentement quant à l’état déplorable de Mayumba, en particulier au niveau du débarcadère, qui est décrit comme un dépotoir. La négligence, l’insalubrité, et le manque d’efforts en matière d’hygiène suscitent l’indignation, remettant en question l’amour et le respect pour cette terre.
Ce citoyen gabonais soulève la question de savoir si les immigrants contribuent à la détérioration de l’environnement local en raison de leur indifférence envers la ville qui les accueille. Il s’interroge sur la possibilité que cela soit lié à l’absence d’un attachement profond envers cette terre qui n’est pas la leur d’origine.
Mayumba
L’individu remet en question la responsabilité des autochtones de Mayumba dans la préservation de leur ville. Il demande où se trouvent les natifs de la région, où sont ceux qui devraient parler de Mayumba avec fierté. Il souligne la nécessité d’un engagement local pour améliorer la situation.
L’individu utilise l’état de Mayumba comme un exemple pour plaider en faveur de l’exode urbain au Gabon. Il appelle à une prise de conscience collective sur le fait que Libreville ne représente pas tout le Gabon, et que des opportunités existent dans l’arrière-pays. Il invite les gens à sa Masterclass sur l’exode urbain, soulignant l’importance de devenir des acteurs du changement.
Il termine par un avertissement sur la nécessité de se réveiller face à la réalité des régions reculées du Gabon, appelant à l’action pour éviter un remplacement potentiel des populations locales. L’auteur encourage une réflexion sur l’importance de revitaliser ces régions pour un développement équilibré du pays.
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