Bouroubou Marlène la victine
Une jeune gabonaise décède après une séance d’initiation.
L’affaire est dans les mains de la police judiciaire qui attend réunir un peu plus d’éléments afin d’établir les responsabilités des uns et des autres dans cette affaire qui mêle charlatanisme et lesbianisme.
C’est dans une bourgade située à 27 kilomètres de Libreville au début de ce mois de septembre que dame Bourobou Marlène âgé de 37 avec les conseils d’une amie policière au nom de Poupie va se présenter à une certaine Nadège exerçant de façon informelle dans la médecine traditionnelle afin de se faire consulter. Sur place, après avoir interroger ses esprits aux moyens de plusieurs incantations et tours de passepasse, la guérisseuse avec l’appui d’une autre soigneuse, Judith NGOYE appelée également Philippe, propriétaire d’un temple d’initiation vont convaincre leur patiente à se faire initier afin détruire tous les malheurs établis par sa famille dans le but de bloquer son avenir :
Il faut préciser que bien connues pour leur moralité douteuse, Nadège la Nganga, Poupie la policière et leur camarade ‘’ Philippe’’ entretiendraient des relations homosexuelles, la première citée est bien connue du milieu lesbien de Libreville pour avoir déjà eu des démêlés avec la justice pour des motifs liés à sa pratique homosexuelle : un milieu dans lequel évoluait également la victime selon certaines sources.
Judith NGOYE et Nadège sa compagne et au fond de la photo, Marlène la victine
Pour finaliser le travail entamé, les deux associés (Nadège et Philippe) vont faire appel à l’expertise d’un autre charlatan au nom de Joey.
Après une séance d’initiation qui aura mal tournée, Marlène ayant du mal à retrouver ses forces sera conduite à l’hôpital où elle décèdera quelque temps plus tard.
La police judiciaire (PJ) aurait été saisie de l’affaire et attend d’avoir un peu plus d’éléments afin d’établir les responsabilités de chaque acteur mêlé à cette affaire.
Nous allons y revenir.
