
Ce samedi 18 janvier 2025, une marche nationale en soutien à la candidature du général Oligui Nguema, président de la transition, s’est tenue sur l’ensemble du territoire gabonais. Si cet événement a rassemblé les citoyens dans un esprit d’unité et de paix dans la plupart des régions, la commune d’Oyem, capitale provinciale du Woleu-Ntem, s’est distinguée par des actes d’insubordination et de défiance envers l’autorité municipale. Une situation déplorable qui appelle une condamnation sans équivoque.
Malgré le refus d’autorisation émis par le délégué spécial de la commune, Jean Christophe Owono Nguema, en raison du retard dans la transmission de la demande, un groupe d’associations, conduit par des figures telles que l’ancien colonel retraité des douanes Clément Allogho et Marie Heleine, directrice de la station radio provinciale, a décidé d’organiser la marche interdite. Cet acte constitue une violation flagrante de la loi et un affront grave à l’autorité municipale, un pilier fondamental de l’état de droit.
En passant outre la décision municipale, les organisateurs de cette marche ont envoyé un message dangereux : celui que l’on peut défier les institutions et s’arroger le droit de faire fi des règles. Un tel comportement, loin de renforcer l’image du président Oligui Nguema, fragilise la cohésion sociale et ternit le message d’unité que cette marche était censée transmettre.
En effet, le soutien au chef de l’État ne saurait justifier une quelconque forme d’anarchie. Enfreindre la loi sous prétexte de manifester son adhésion à une cause nationale est un contresens inacceptable. Les institutions locales, telles que la délégation spéciale, jouent un rôle crucial dans le maintien de l’ordre public, et leur autorité doit être respectée en toutes circonstances.
Face à ce désordre, l’attitude responsable de l’association Ossimane mérite d’être saluée. En décidant de ne pas participer à cette marche interdite et en prévoyant d’organiser ultérieurement un événement de soutien au général Oligui Nguema, cette association a fait preuve de sagesse et de respect envers les institutions locales. Cet exemple devrait inspirer tous les acteurs impliqués dans le soutien au président.
Le Woleu-Ntem, province d’origine du président Oligui Nguema par son père, est une région stratégique pour ses ambitions politiques. Toutefois, les divisions internes qui s’y manifestent risquent de compromettre l’adhésion massive et sans faille nécessaire à sa réussite. Les querelles d’ego et les luttes de pouvoir, comme celles observées à Oyem, mettent en péril l’unité de cette province et, par conséquent, affaiblissent l’élan populaire indispensable à une victoire électorale.
Il est impératif que les fils et filles du Woleu-Ntem se rassemblent autour d’une même table pour désamorcer ces tensions et redonner à la province son rôle de bastion loyal et uni. À l’heure où l’avenir du Gabon repose sur un leadership fort et une mobilisation nationale sans faille, l’incivisme et les rivalités doivent céder la place à l’ordre et à la collaboration.
Soutenir un chef d’État, surtout dans une période de transition, ne peut se faire en bafouant les lois ou en alimentant des conflits internes. Au contraire, cela nécessite une discipline collective et un profond respect des institutions. Le Woleu-Ntem, loin de devenir un champ de batailles intestines, doit se hisser en exemple d’unité et de cohésion pour l’ensemble du Gabon. Si cet appel n’est pas entendu, les conséquences pour la province et pour le président Oligui Nguema pourraient être irréparables.
Ci-dessous , la réponse du délégué spécial aux organisateurs de cette marche et plus bas, le communiqué de l’association Ossima


Malgré le refus d’autorisation émis par le délégué spécial de la commune, Jean Christophe Owono Nguema, en raison du retard dans la transmission de la demande, un groupe d’associations, conduit par des figures telles que l’ancien colonel retraité des douanes Clément Allogho et Marie Heleine, directrice de la station radio provinciale, a décidé d’organiser la marche interdite. Cet acte constitue une violation flagrante de la loi et un affront grave à l’autorité municipale, un pilier fondamental de l’état de droit.
En passant outre la décision municipale, les organisateurs de cette marche ont envoyé un message dangereux : celui que l’on peut défier les institutions et s’arroger le droit de faire fi des règles. Un tel comportement, loin de renforcer l’image du président Oligui Nguema, fragilise la cohésion sociale et ternit le message d’unité que cette marche était censée transmettre.







En effet, le soutien au chef de l’État ne saurait justifier une quelconque forme d’anarchie. Enfreindre la loi sous prétexte de manifester son adhésion à une cause nationale est un contresens inacceptable. Les institutions locales, telles que la délégation spéciale, jouent un rôle crucial dans le maintien de l’ordre public, et leur autorité doit être respectée en toutes circonstances.
Face à ce désordre, l’attitude responsable de l’association Ossimane mérite d’être saluée. En décidant de ne pas participer à cette marche interdite et en prévoyant d’organiser ultérieurement un événement de soutien au général Oligui Nguema, cette association a fait preuve de sagesse et de respect envers les institutions locales. Cet exemple devrait inspirer tous les acteurs impliqués dans le soutien au président.
Le Woleu-Ntem, province d’origine du président Oligui Nguema par son père, est une région stratégique pour ses ambitions politiques. Toutefois, les divisions internes qui s’y manifestent risquent de compromettre l’adhésion massive et sans faille nécessaire à sa réussite. Les querelles d’ego et les luttes de pouvoir, comme celles observées à Oyem, mettent en péril l’unité de cette province et, par conséquent, affaiblissent l’élan populaire indispensable à une victoire électorale.
Il est impératif que les fils et filles du Woleu-Ntem se rassemblent autour d’une même table pour désamorcer ces tensions et redonner à la province son rôle de bastion loyal et uni. À l’heure où l’avenir du Gabon repose sur un leadership fort et une mobilisation nationale sans faille, l’incivisme et les rivalités doivent céder la place à l’ordre et à la collaboration.
Soutenir un chef d’État, surtout dans une période de transition, ne peut se faire en bafouant les lois ou en alimentant des conflits internes. Au contraire, cela nécessite une discipline collective et un profond respect des institutions. Le Woleu-Ntem, loin de devenir un champ de batailles intestines, doit se hisser en exemple d’unité et de cohésion pour l’ensemble du Gabon. Si cet appel n’est pas entendu, les conséquences pour la province et pour le président Oligui Nguema pourraient être irréparables.