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Dans un monde politique souvent gangréné par la jalousie, l’égoïsme et les querelles de clocher, rares sont les figures capables d’élever le débat, de saluer la réussite de l’autre avec sincérité, et de cultiver l’élégance dans la parole. Marc Ona Essangui, troisième vice-président du Sénat de transition, s’inscrit de toute évidence dans cette lignée de sages.
À la suite de la nomination de Sosthène Nguema Nguema au poste de Ministre du Pétrole et du Gaz, c’est un message simple mais empreint de noblesse que Marc Ona a tenu à publier. Non pas pour réclamer sa part ou s’enorgueillir d’une quelconque proximité, mais pour féliciter, soutenir et encourager un « petit frère », symbole de la jeunesse montante. Ce geste, en apparence anodin, témoigne pourtant d’un esprit élevé, animé par une vision républicaine forte et tournée vers l’avenir.
Militant écologiste de renommée internationale, figure morale respectée au Gabon et au-delà, Marc Ona n’a jamais couru après les projecteurs. Mais à chaque fois qu’il prend la parole, c’est avec poids, mesure et conviction. Sa réaction à cette nomination récente illustre encore une fois qu’il n’est pas seulement un homme de combat, mais aussi un homme de paix, de transmission et d’encouragement.
En remerciant le Président de la République, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, pour ce choix porté sur une jeunesse « engagée et dévouée », il rappelle discrètement l’importance de faire confiance aux forces vives du pays. Il invite, sans l’imposer, à regarder vers ceux qui œuvrent, loin des intrigues, pour un Gabon nouveau.
Marc Ona Essangui, c’est la voix de la dignité, l’expression de la maturité politique et citoyenne. Un homme de principes, qui continue, avec sérénité et loyauté, de tracer un sillon d’espérance dans cette transition historique. Le Gabon a besoin d’hommes de cette trempe. Et Dieu merci, il en reste.
