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Marc Ona Essangui : l’homme qu’il faut au Kyé pour incarner l’État et parler au pouvoir sans se coucher

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Depuis plusieurs années, Marc Ona a su faire entendre une voix singulière dans le paysage politique gabonais. Ancien militant écologiste récompensé à l’international, il est passé de la dénonciation à la proposition, sans jamais perdre son âme. Sa présence au sein du Sénat de la Transition, en tant que vice-président, n’a pas été décorative. Elle a permis de poser dans l’hémicycle les vraies questions, celles qui dérangent, celles que peu osent formuler. Il a été de ceux qui ont interrogé les fondements mêmes du nouveau départ annoncé au lendemain du coup de libération du 30 août 2023.

Dans un contexte politique marqué par un enthousiasme contrôlé et des fidélités souvent intéressées, Marc Ona a su garder sa ligne. Il ne s’est jamais laissé emporter par l’euphorie ambiante. Mieux : il a osé dénoncer, avec rigueur et sans outrance, le “vote à la soviétique” qui a consacré l’élection du général-président Brice Clotaire Oligui Nguema. Une critique rare dans un climat où la majorité des figures institutionnelles préfèrent raser les murs ou applaudir même l’inacceptable. Cette prise de position n’était pas un acte d’opposition, mais une alerte républicaine, un rappel à la nécessaire exemplarité de ceux qui dirigent au nom de la refondation.

Dans le même élan, il a joué un rôle central dans le processus du référendum constitutionnel. Là encore, sans fanfare ni récupération, il a privilégié la pédagogie à la propagande, en appelant les populations à voter en connaissance de cause. Pour lui, le renouveau ne se décrète pas, il se construit dans la transparence, la clarté et la participation populaire.

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Son ancrage dans le projet national des Nouveaux Bâtisseurs du Gabon est connu. Mais ce qui le distingue, c’est qu’il ne confond pas loyauté et soumission. Marc Ona est un partenaire du changement, pas un figurant du pouvoir. Et c’est justement ce qui fait de lui un intermédiaire crédible entre le local et le national, entre les besoins concrets du canton Kyé et les grands chantiers de la République en reconstruction.

Aujourd’hui, à l’heure où le Kyé cherche une figure capable de le représenter avec fierté, force et intelligence, Marc Ona incarne cette synthèse rare entre expérience institutionnelle, proximité territoriale et intégrité personnelle. Il ne vient pas chercher un poste, il vient prolonger un combat. Il ne promet pas des miracles, il propose une méthode, une exigence et un cap.

Dans une scène politique encore marquée par les jeux de dupes, les candidatures de convenance et les alliances de couloir, celle de Marc Ona Essangui est précieuse. Elle est politique au sens noble du terme : elle lie une vision, une communauté et un engagement.

Le Kyé mérite une voix forte. Une voix libre. Une voix utile. Cette voix existe. Elle a un nom.

Marc Ona Essangui.

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