Anne-Marie Bendome Nguema, veuve Dworaczek, frappe fort et sans détour. Elle ne veut, sous aucun prétexte, être associée aux manœuvres de Wilfried OKOUMBA. Voici sa mise au point cinglante suite à la diffusion, hier, d’un enregistrement audio dans lequel M. Wilfried OKOUMBA évoque une initiative de rencontre avec le chef de l’État en vue d’une réconciliation avec la diaspora gabonaise de France, Anne-Marie Bendome Nguema, veuve Dworaczek, a décidé de réagir. Dans une déclaration fermement rédigée, elle tient à clarifier sa position et à éviter toute confusion quant à son implication dans ce projet. Elle refuse catégoriquement d’être associée à cette démarche et exprime, avec force, son désaveu concernant toute association à ce type d’initiative.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
(Texte intégral ci-dessus)
Objet : Clarification formelle suite à l’audio de M. Wilfried OKOUMBA du 28 novembre 2024
Je soussignée, Anne-Marie BENDOME NGUEMA, veuve DWORACZEK, me vois dans l’obligation d’apporter les clarifications essentielles suivantes :
Suite à la diffusion ce jour d’un enregistrement audio dans lequel M. Wilfried OKOUMBA évoque une initiative de rencontre et de réconciliation avec la diaspora gabonaise de France, je tiens à établir, avec la plus grande fermeté, ma position. Cette mise au point s’avère nécessaire pour éviter toute confusion ou méprise quant à mon implication supposée dans ce projet.
Je tiens à souligner que, bien que l’intention de M. OKOUMBA puisse s’inscrire dans une dynamique constructive, je n’ai en aucune manière été consultée ni associée à cette démarche. Une concertation préalable aurait permis d’éviter cette situation délicate et aurait clairement établi ma position sur ce sujet.
Il est impératif de préciser plusieurs points fondamentaux :
En ma qualité de journaliste professionnelle, j’exerce mon métier avec toute l’indépendance et l’objectivité qu’il requiert. La France, où je réside et travaille, est mon pays d’adoption, tandis que le Gabon demeure ma terre natale, à laquelle je reste profondément attachée. Mon statut n’est en aucun cas celui d’une réfugiée politique ou d’une exilée, comme certains.
Je suis avec attention et professionnalisme l’évolution de la situation au Gabon, comme il se doit pour un pays qui représente non seulement mes racines, mais aussi un sujet d’intérêt journalistique majeur dans le contexte actuel.
Dans un souci de transparence totale, je tiens à révéler que j’ai décliné, à deux reprises distinctes, des propositions de rencontre avec le président de la Transition, M. Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA :
• La première fois lors de son déplacement officiel à Paris, qui s’est déroulé entre fin mai et début juin 2024
• Plus récemment encore, lorsqu’une invitation m’a été transmise, par l’intermédiaire d’un proche, pour me rendre au Gabon afin de le rencontrer
Ces refus successifs témoignent de ma position claire et réfléchie quant aux relations que je souhaite ou non entretenir avec le régime de transition actuel.
Par conséquent, je demande expressément et sans ambiguïté que mon nom ne soit plus associé, de quelque manière que ce soit, à toute initiative de rapprochement ou de réconciliation avec le régime de transition en place. Cette requête n’est pas négociable et reflète ma position ferme et définitive sur ce sujet.
Fait à Paris, le 28 novembre 2024
Anne Marie BENDOME NGUEMA, veuve DWORACZEK
Pour servir et valoir ce que de droit.’’
Le message est clair : pas d’ambiguïté, pas de négociation. Anne-Marie Bendome Nguema ne veut pas être mêlée à des initiatives qui ne sont pas les siennes. Wilfried OKOUMBA est averti.