Manipulation tribale du référendum au Gabon : la sorcellerie en soutane décryptée par un citoyen libre.

Dans une déclaration percutante et sans détours, Omwanawintché dénonce l’appel des pasteurs du Woleu-Ntem à voter « OUI » lors du référendum constitutionnel. Ces derniers, dans une démonstration flagrante de tribalisme, justifient leur soutien au OUI non pas par une analyse rigoureuse du texte proposé, mais simplement parce que le Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, est Fang, et parce que quelques routes ont été entretenues à Oyem.

Les pasteurs en question, qualifiés ici de « sorciers », ne voient aucune nécessité à lire ou comprendre la constitution avant d’appeler le peuple à voter. Ils semblent aveugles aux dangers d’un pouvoir absolu, se contentant de soutenir un homme sans considérer les implications pour la nation. Cette attitude est décrite comme celle de « VAMPIREUX tribalistes », une référence à leur soif insatiable de pouvoir et de privilèges, au détriment de la démocratie et de l’intégrité nationale.

Omwanawintché rappelle que la constitution n’a rien à voir avec des projets d’infrastructure comme les routes, mais qu’elle est avant tout une « forteresse » protégeant le peuple contre les abus de pouvoir. Voter le « OUI » sans réflexion, c’est céder cette forteresse aux mains d’un dirigeant qui pourrait se maintenir au pouvoir par des moyens détournés.

Pour Omwanawintché, voter « NON » n’est pas une attaque personnelle contre Oligui Nguema. C’est un acte patriotique visant à renforcer les institutions du pays, à prévenir la concentration du pouvoir entre les mains d’un seul homme, et à garantir que la constitution reste un bouclier contre les dérives autoritaires. Le « NON » est présenté comme un choix pour la patrie, contre une dérive possible vers la tyrannie.

Cet appel s’adresse directement au peuple du Woleu-Ntem et à l’ensemble du Gabon. En exhortant les citoyens à voter « NON », Omwanawintché met en garde contre les dangers d’un soutien aveugle et non critique. Le futur du Gabon ne doit pas être décidé par des considérations ethniques ou par des promesses matérielles temporaires, mais par une réflexion profonde sur ce que signifie réellement la démocratie et le respect des institutions.

Le message de Omwanawintché résonne comme un appel à la conscience collective. Il appelle chaque citoyen à regarder au-delà des intérêts personnels et ethniques pour faire un choix qui assurera la stabilité, la justice et la démocratie pour les générations à venir. Woleu-Ntem, Gabon, le message est clair : VOTONS NON.

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