Il est des personnages qui, par leur simple existence, incarnent les mauvais souvenirs d’une nation. Maganga Moussavou est de ceux-là. Ancien ministre à plusieurs reprises sous le régime diabolique de Bongo père, puis vice-président sous Bongo fils, cet homme n’a jamais cessé de trahir le peuple gabonais tout en participant activement au chaos dont le président Oligui a hérité aujourd’hui.
Comment peut-on comprendre qu’un homme impliqué dans des scandales, notamment celui de la vente frauduleuse du Kevazingo, un bois précieux du Gabon, ait encore l’audace de s’exprimer sur la scène publique? Ce scandale avait été si énorme qu’il avait entraîné son éviction du poste de vice-président. Et pourtant, voilà qu’il ose aujourd’hui soutenir la déclaration de Nelly NGABIMA, Princesse de Souba et Sentinelle de la République, qui critique sévèrement le président Brice Clotaire Oligui Nguema. Est-ce une blague de mauvais goût ou une insulte supplémentaire envers les Gabonais?
Ce qui est encore plus choquant, c’est de voir un homme qui, avec l’entourage d’Ali Bongo, a trompé la nation en affirmant que ce dernier se portait bien et gouvernait en pleine possession de ses facultés, alors que le monde entier savait qu’il n’en était rien. Ce même homme, qui a contribué à maintenir le Gabon dans une spirale de corruption et de malversations, ose aujourd’hui critiquer l’hypocrisie et l’exploitation des ressources nationales par des proches du pouvoir.
La passivité du président Oligui permet à de tels individus de continuer à narguer les nouvelles autorités, et pire, à se moquer ouvertement du peuple gabonais. Ce même peuple qu’ils ont trahi, volé, et plongé dans la misère la plus abjecte. Maganga Moussavou et ses semblables ne méritent pas la liberté d’expression dont ils abusent. Ils méritent d’être jugés pour leurs méfaits contre la nation et réduits au silence, à jamais.
Il est temps que la nouvelle ère que nous appelons de nos vœux se débarrasse de ces parasites qui gangrènent notre société depuis trop longtemps. La République continuera à prospérer, mais ce sera sans eux. Ces individus ne connaîtront jamais le pardon du peuple gabonais.
La tolérance de l’inacceptable doit cesser. Si Oligui veut réellement incarner le changement, il doit commencer par purger la scène politique de ces figures du passé qui continuent de nuire à la nation. Maganga Moussavou ne doit plus jamais avoir l’opportunité de salir la République avec ses paroles mensongères et ses actions viles. L’histoire le jugera pour ce qu’il est.