Par Fortuné EDOU ESSONO, Militant de l’Union Nationale, Activiste politique libre
‘’Sur cette terre des richesses multiples, le peuple s’appauvrissait dans un long sommeil sans réveil ;
Les villes étaient de simples villages traditionnels et la forêt une cité villageoise ;
Quand les singes vivaient dans l’eau et que les poissons trouvaient leur plaisir sur ces arbres anéantis ;
Où était le soleil pour les conscientiser dans la vérité ?
Quand la faiblesse humaine était le beau-père d’un homme violent, plein d’orgueil ;
Il avait, un jour de vengeance, prétendu être aveugle pour frapper son beau-fils sans possibilité de vivre sa colère ;
Il justifiait son acte de courage peureux par la cécité trompeuse ;
Le ciel, était-il devenu ce support indéfectible qui assume le poids des êtres pour se couvrir de la terre ?
Quand le mensonge était vérité tout comme la nuit se réclamait être le jour ;
L’anus voulait enfanter pour donner plus de crédit à la pédérastie ;
La langue se réjouissait de sa rivalité avec le crayon masculin de la fécondité ;
La robe a-t-elle transformé la guenon en femme ?
Ils chantent la « Concorde » sans se soucier de la bonne moralité ;
Ils instruisent le peuple au respect des lois et mutent le pouvoir judiciaire en papier hygiénique ;
Le soutien au président de la république est désormais le passeport des détournements et des abus ;
Le Gabon, incarne-t-il les valeurs d’un pays de droit ?
Très jeune devant les grandes nations, il est encore au biberon ?
Devant les autres nations africaines, « comparaison n’est pas raison » ;
Demande à Marie Madeleine Constitutionnelle, c’est le corbeau du gouvernement ;
Qui a béni le développement de ce pays ?
N’as-tu pas entendu le démon Bongo Ondimba ?
Dieu s’interroge sur le créateur de mon peuple, ces hommes sans «libre arbitre » ;
Les animaux ont eu peur de notre moralité, ces humains instinctifs ;
Les poissons sont étonnés par notre complexité, le crocodile connaît sa place dans l’eau ;
Les oiseaux ont tellement eu peur de notre nature, qu’ils ont vidé les arbres fruitiers ;
Cherches-tu le chemin de la démence ? Mets ta réflexion sur le pays des grands projets de société sans lendemain.’’