Liberté de la presse: Oligui propulse le Gabon à la 41e place mondiale

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C’est une avancée majeure pour le Gabon et un message fort adressé à l’opinion internationale. Dans son classement mondial 2025 de la liberté de la presse, publié le vendredi 2 mai par Reporters sans frontières (RSF), le Gabon grimpe à la 41e place, contre la 56e en 2024, et la 102e en 2023. Une progression spectaculaire qui s’inscrit dans la dynamique de réformes enclenchées depuis l’arrivée au pouvoir du général Brice Clotaire Oligui Nguema, à la tête de la Transition depuis le 30 août 2023.

Dès les premières semaines du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le climat médiatique s’est nettement assaini. L’atmosphère de peur, les intimidations et la censure, qui régnaient encore il y a peu, ont laissé place à une parole libérée, un débat plus ouvert, et un dialogue direct entre les journalistes et les autorités.

Aujourd’hui, les professionnels des médias peuvent exercer sans être systématiquement menacés ou muselés, y compris lorsqu’ils émettent des critiques. Un changement radical salué par RSF et qui redore l’image du Gabon, longtemps ternie par une gestion autoritaire de l’information.

Ce bond remarquable dans le classement de RSF s’explique par une volonté politique claire de rompre avec les pratiques du passé. Le président Oligui Nguema, en bon stratège, a compris que la restauration des institutions passe aussi par la restauration de la vérité et de la presse.

Parmi les actions concrètes ayant favorisé cette amélioration :

  • La réorganisation de la Haute Autorité de la Communication (HAC), rendue plus impartiale et équilibrée ;
  • La fin des pratiques de censure et la promotion de la critique constructive dans les médias publics comme privés ;
  • La protection accrue des journalistes dans l’exercice de leur métier ;
  • La professionnalisation des acteurs de la presse, grâce à des formations continues et un meilleur accès à l’information publique ;
  • Et surtout, l’augmentation fulgurante de l’aide à la presse écrite privée, passée de moins de 200 millions à 500 millions de FCFA en 2024, une première dans l’histoire récente du pays. Ce geste fort a permis de soulager plusieurs rédactions en difficulté et de soutenir un journalisme plus indépendant et plus responsable.

En se hissant dans le top 50 mondial, le Gabon montre qu’il est possible de reconstruire un pays dans la transparence, même en période de transition. Cette dynamique positive renforce la crédibilité du processus en cours, et donne de l’espoir à une société longtemps muselée.

Reste désormais à consolider ces acquis, en les inscrivant dans les textes et en veillant à leur application durable dans la future République post-transition. Mais une chose est sûre : le Gabon d’Oligui Nguema a déjà marqué l’Histoire en rendant la parole à ses journalistes.

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