Les absurdités de Claire Newman : Une insulte à la véritable lutte pour la liberté au Gabon

En effet, faut-il rappeler à Claire Newman que la prise de pouvoir au Gabon par les militaires est l’aboutissement d’un processus initié par des combats menés par l’ensemble du peuple gabonais, et non par une poignée d’activistes ? Les leaders politiques et syndicaux, parmi lesquels certains ont été privés de leur liberté, à l’instar d’Oyono Aba’a, emprisonné pendant plus de 20 ans, ont été les véritables figures de proue de ce mouvement. D’autres, tels que Zibi Bertrand ou Agondjo Okawe, en sont sortis profondément traumatisés, avec des séquelles physiques durables. N’oublions pas ceux qui ont payé de leur vie, empoisonnés, tels qu’André Mba Obame, Pierre Mamboundou ou Grégory Mbwa Mintsa. Que dire également du peuple gabonais, qui a combattu directement dans les rues face aux forces armées, et dont des dizaines ont péri sous les balles de ces mêmes militaires aujourd’hui au pouvoir ?

Ces élèves, ces étudiants qui ont mené la lutte dans leurs établissements, ce sont eux les véritables héros de cette libération. Est-il nécessaire d’ouvrir l’esprit de Claire Newman et de lui rappeler que le général Brice Clotaire Oligui Nguema, lors de son discours d’intronisation, a salué la mémoire de ces fils et filles du pays, qui ont inspiré les militaires à prendre ce coup d’État ? Newman semble également avoir oublié que le général Oligui lui-même a affirmé que, face à la détermination du peuple gabonais prêt à descendre dans la rue pour se sacrifier et mettre fin à la dynastie Bongo, les militaires ont agi pour éviter un bain de sang.

Certes, les activistes ont joué un rôle dans ce combat pour la liberté, mais les propos de Claire Newman résonnent comme une véritable hypocrisie, teintée d’une défense d’intérêts personnels et d’une malhonnêteté intellectuelle flagrante. On comprend mieux pourquoi le président Oligui semble rester inactif, muet face à certaines propositions destinées à grandir l’honneur et la dignité du chef de l’État qu’il incarne.

Des idées essentielles, telles que présenter des excuses officielles au nom des forces de défense et de sécurité pour les Gabonais tombés sous leurs balles, ériger une stèle en mémoire des martyrs de la liberté, indemniser les familles des victimes, ou organiser de véritables assises pour une réconciliation nationale, sont reléguées au second plan. Pourtant, si Oligui décide de créer un statut particulier pour les activistes, que fera-t-il pour les autres combattants qui ont perdu bien plus et souffert pour la liberté du Gabon ?

L’entourage du chef de l’État mérite d’être repensé, comme le demande le peuple gabonais, car beaucoup de ses collaborateurs semblent clairement manquer de la stature nécessaire pour occuper des postes aussi cruciaux. Le mauvais choix des collaborateurs, illustré par des propos tels que ceux de Claire Newman, montre que le président est mal entouré, et cela nuit à la vision d’une véritable libération du Gabon.

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