L’épidémie cascadeur persiste : le lycée Omar-Bongo déclare la chasse aux fauves !

La vidéo compromettante, mettant en scène le jeune homme avec sa cagoule rouge distinctive, sa chaussure particulière et sa ceinture, sera un élément clé dans la confrontation. Les autorités du lycée restent déterminées à traquer les cascadeurs sous toutes leurs formes, utilisant tous les moyens à leur disposition dans le cadre de l’environnement scolaire.

Le proviseur de l’établissement a déclaré : « Nous allons identifier tous ceux qui ont participé aux cascades de vendredi. Notre opération vise à ne laisser tranquille aucun cascadeur tant qu’ils sont ici au Lycée Technique National Omar-Bongo. »

Ci-dessous , le proviseur du Lycée Technique

Malgré les efforts des responsables de la sécurité judiciaire, le phénomène des cascadeurs persiste à Libreville depuis des décennies. Les autorités ont précédemment sensibilisé les élèves par salle de classe, menaçant de prendre des mesures drastiques en cas de récidive. Cependant, le phénomène semble reprendre après une brève accalmie.

Les méthodes d’identification utilisées par les autorités incluent la couleur de la chaussure, la ceinture, ou encore la cagoule rouge, comme illustré par le cas de l’élève arrêté. Ces mesures visent à dissuader les jeunes de s’adonner à des cascades dangereuses, mettant en péril leur sécurité et celle des autres.

Mutsinga Nzingi, élève en classe de première MVA2, reconnu grâce à sa cagoule rouge et sa ceinture

Le Lycée Technique National Omar-Bongo, pointé du doigt comme « l’usine de fabrication des grands cascadeurs du pays », a vu le phénomène prendre de l’ampleur depuis les années 80. Malgré les accidents mortels enregistrés et les tentatives de dissuasion, le jeu semble persister comme une activité apparemment anodine pour de nombreux jeunes qui ne mesurent pas la gravité de leurs actes.

Les responsables de l’éducation et de la sécurité publique soulignent la nécessité d’une sensibilisation continue pour changer les mentalités et protéger la jeunesse gabonaise des dangers liés à cette pratique. Face à cette réalité persistante, la question demeure : comment endiguer un phénomène qui persiste malgré les avertissements et les mesures préventives ?

Source : Nour TV

Images extraites d’une vidéo de Nour TV

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