Le péril de l’activisme mercantile et sauvage sur le combat de l’opposition gabonaise.

L’avènement d’internet a démocratisé la communication et permis une liberté d’expression à l’échelle planétaire.

Les réseaux sociaux ont donné la possibilité à tout individu de diffuser des idées, des informations, des produits et des services, sans passer par les canaux traditionnels comme la presse.

Au Gabon, des activistes sont devenus des leaders d’opinion sur le web, portant les revendications politiques et sociales d’un Gabon libre et démocratique.

Cependant, certains de ces militants se laissent aujourd’hui séduire par l’appât du gain et defendent des idées contraires à celles qu’ils prônaient auparavant. Ils se sont transformés en adversaires de l’opposition en s’en prenant à ses membres sur les réseaux sociaux, usant d’injures et de mensonges.

Cette situation est particulièrement visible avec deux cas récents : la « générale des amazones », qui a insulté le candidat à la présidence de l’opposition ZIBI Abaghe Bertrand dans une vidéo, et Colette Rebouka, qui a perturbé une causerie de l’opposant Mack Jocktan lors de sa tournée en France.

Ci-dessous , Colette Rebouka.

Ci-dessus, la patronne des « Amazones »

Ces dérives mettent en en danger le combat pour un Gabon libre et démocratique, d’autant plus que l’opposition est déjà divisée et désorganisée.

L’opposition doit donc se ressaisir et se mobiliser pour continuer le combat avec dignité et unité, afin de faire face à un adversaire qui est au pouvoir depuis plus d’un demi-siècle et qui ne semble pas vouloir le lâcher.

Il est donc temps de réaffirmer l’importance des valeurs de l’opposition et de ne pas laisser l’activisme mercantile et sauvage nuire à la lutte pour la démocratie et la liberté au Gabon.

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