Le mensonge érige en institution : quand les avocats d’Ali Bongo déforment la vérité et méprisent les victimes

Ces avocats, dans leur tentative grotesque de réécrire l’histoire et de blanchir un dictateur, ont non seulement foulé aux pieds la vérité, mais ont également trahi leur propre serment en insultant le barreau des avocats gabonais. Ils osent plaider en faveur d’un homme dont les actes parlent d’eux-mêmes : le pillage des ressources du Gabon, l’écrasement de toute opposition, et la violence exercée contre son propre peuple. Ce n’est pas seulement une défense, c’est une offense morale, un crachat à la face de ceux qui ont souffert sous ce régime autoritaire.

Le Gabon a été saigné à blanc sous Ali Bongo et ses partisans. Les familles qui ont perdu des proches, les jeunes qui ont été privés d’un avenir, et la population qui a été réduite à l’extrême pauvreté méritent mieux. Pourtant, ces avocats, dans une manœuvre désespérée pour sauver l’image de leur client, ont décidé de travestir la réalité, allant jusqu’à minimiser les accusations de massacres de masse et d’enrichissement personnel qui pèsent sur lui. Ali Bongo, rappelons-le, est même sous le coup d’une enquête internationale, notamment à la Cour Pénale Internationale (CPI), pour des crimes contre l’humanité.

Certes, même les auteurs des pires atrocités ont droit à une défense, mais cette défense ne devrait jamais, au grand jamais, tourner en ridicule la mémoire des victimes. Ces avocats, en cherchant à justifier l’injustifiable, ont manqué de compassion et de respect envers les milliers de Gabonais qui ont été brutalisés et réduits au silence sous le règne de Bongo. Ils n’ont pas seulement trahi leurs concitoyens ; ils ont aussi souillé l’éthique de leur profession.

Nous vivons dans un pays où la vérité est de plus en plus bafouée et où le mensonge semble devenir une institution. Le Gabon mérite mieux que des manipulations aussi grossières et des travestissements de la réalité. Il est temps que la justice, la vraie, celle qui respecte les victimes et les principes moraux, triomphe enfin. Il est temps que ceux qui ont souffert sous le régime d’Ali Bongo soient entendus, et que les avocats cessent de s’adonner à des pirouettes indécentes pour défendre l’indéfendable.

Nous crions au scandale. Parce qu’au-delà de la défense d’un homme, ce sont les valeurs fondamentales de justice et de respect qui sont en jeu. Que reste-t-il de notre société si le mensonge devient un outil institutionnalisé, si la défense des criminels prime sur la mémoire de ceux qui ont péri sous leurs ordres ? Gabonais, ne nous laissons pas tromper.

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