Erratum :
« Nous avons dû retirer l’article du site de Super Star en raison de l’erreur commise concernant l’illustration, où l’image de Madame Prisca koho Nlend, ancienne ministre des Affaires Sociales, a été utilisée à tort à la place de celle de Madame Nadine Nathalie Awanang épouse Anato, actuelle ministre des Affaires Sociales. Nous tenons à présenter nos sincères excuses à nos lecteurs ainsi qu’à Madame Prisca Koho pour les désagréments occasionnés par cette confusion. Voici à présent l’article corrigé que nous vous soumettons de nouveau.’»
Une récente déclaration des agents du Ministère des Affaires Sociales, présentée sous la forme d’une lettre ouverte à Madame le Ministre, a suscité de vives réactions. Ces agents expriment leur désarroi face à ce qu’ils considèrent comme une gestion chaotique menée par la Secrétaire Générale, Madame Paul Lisengue, et ses alliés syndicalistes. Bien que les faits avancés n’aient pas été vérifiés de manière indépendante, il est important de souligner les préoccupations soulevées par ces agents, car elles pourraient refléter un malaise profond au sein du ministère.
1. Une gestion opaque des affectations :
Selon les agents, la commission d’affectation et de mutation présidée par Madame Lisengue serait marquée par un manque de transparence et des décisions motivées par des arrangements entre amis. Ils dénoncent des nominations arbitraires et des mutations sans enquête préalable, ce qui laisse supposer une gestion déconnectée des réalités du terrain. Si ces accusations s’avèrent, cela poserait un réel problème de gouvernance au sein du ministère.
2. Des mutations injustifiées et déstabilisantes :
Les agents évoquent des mutations qui auraient été effectuées sans tenir compte des situations familiales et professionnelles des personnes concernées. Certains agents proches de la retraite seraient déplacés dans des régions éloignées, sans considération pour leur ancienneté ni leur profil. Ces pratiques, si elles sont confirmées, pourraient engendrer un climat de démotivation et d’instabilité au sein des équipes, affectant directement la qualité du service public.
3. Une absence de dialogue avec les agents :
La déclaration souligne également un manque de communication entre les responsables et les agents. Ceux-ci affirment ne pas être consultés avant d’être mutés, et que leurs demandes pour renforcer certains services en personnel sont ignorées. Si cela est avéré, un tel manque de concertation pourrait nuire à l’efficacité de l’administration, et générer un sentiment de frustration parmi les employés.
4. L’influence des syndicats dans la gestion :
Les agents reprochent à Madame Lisengue et aux syndicats d’utiliser leur influence pour favoriser certains collègues, au détriment de l’intérêt général. Ce type d’accusation, s’il est fondé, soulèverait des questions sur la neutralité des syndicats et leur rôle dans l’administration. Si les syndicats, censés défendre les droits des travailleurs, sont perçus comme complices de décisions injustes, cela pourrait fragiliser leur crédibilité.
5. L’impact potentiel sur les services publics :
Il est légitime de s’interroger sur les conséquences que ces dysfonctionnements, s’ils sont avérés, pourraient avoir sur les services sociaux offerts aux citoyens. Un ministère où les agents sont démotivés et mal affectés pourrait avoir des répercussions sur la qualité du service rendu aux plus vulnérables. Le rôle essentiel du Ministère des Affaires Sociales dans l’accompagnement des populations nécessite une gestion rigoureuse et équitable, ce qui, selon les déclarations, serait actuellement compromis.
Si les faits avancés dans cette lettre ouverte sont véridiques, cela révélerait des dysfonctionnements sérieux au sein du Ministère des Affaires Sociales. Toutefois, sans enquête approfondie, il est essentiel de rester prudent dans l’interprétation de ces allégations. Ce qui est certain, c’est que le ministère joue un rôle clé dans l’assistance aux populations, et que toute mauvaise gestion pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les citoyens.
Madame le Ministre est donc interpellée à vérifier la véracité de ces accusations et, le cas échéant, à prendre les mesures nécessaires pour restaurer la transparence, l’équité, et le dialogue au sein de son administration. La transition politique actuelle pourrait être l’occasion de réformer ces pratiques et de redonner confiance aux agents, pour un meilleur service rendu à la nation.