La récréation est terminée : Oligui Nguema s’engage à briser l’arrogance de la SEEG

C’est un moment attendu depuis longtemps par les citoyens, lassés des promesses non tenues et des interventions sans suite. Les délestages, qui sont devenus un fléau national, ont mis à mal la confiance des Gabonais envers leurs institutions, et surtout envers cette société, la SEEG, qui semble toujours échapper aux conséquences de ses échecs répétés.

Ce n’est pas la première fois que Brice Clotaire Oligui Nguema hausse le ton contre cette entreprise, mais l’enjeu semble cette fois plus élevé. Le président de transition, connu pour son discours ferme, est désormais attendu au tournant. Le peuple gabonais, éreinté par des années d’indifférence et d’inaction, réclame des mesures concrètes. Et si cette société continue de jouer les réfractaires aux injonctions présidentielles, la colère populaire pourrait bien devenir incontrôlable.

La déclaration de Brice Clotaire Oligui Nguema, bien que rassurante en apparence, doit maintenant être suivie d’actes concrets. Les Gabonais ne se contenteront plus de paroles. Ils veulent voir des têtes tomber, des réformes être mises en place, et surtout, une amélioration tangible de leurs conditions de vie. Le président doit prouver qu’il est l’homme de la situation, capable de faire plier ceux qui se croient intouchables.

L’audit annoncé par le chef de l’État doit être rigoureux et impartial. Il ne s’agit plus simplement de menacer, mais d’agir avec détermination pour que justice soit réellement faite. Les Gabonais méritent un service public à la hauteur de leurs attentes, et il est temps que ceux qui les ont trahis en payent le prix.

Brice Clotaire Oligui Nguema joue ici une carte essentielle de sa présidence. La lutte contre l’impunité est devenue un impératif, et le sort de la SEEG en sera un test crucial. Pour le président de transition, c’est l’occasion de démontrer qu’il n’est pas qu’un homme de paroles, mais aussi un homme d’action.

L’avenir nous dira si cette nouvelle mise en garde du président marquera un tournant ou si elle ne sera qu’un énième avertissement sans suite. Le peuple gabonais, lui, ne tolérera plus d’être pris en otage par des promesses non tenues. La SEEG doit comprendre que son impunité est révolue. Le Gabon mérite mieux, et le temps de l’attente est révolu

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