‘’Personne ne fera le Gabon à votre place’’ avait dit feu Grégory Ngbwa Mintsa ; de même, personne ne réformera la culture au Gabon sans les artistes eux-mêmes qui, depuis l’indépendance du Gabon, sont considérés comme de véritables pantins au sein de la société gabonaise, habitués à être accompagnés par les autres dans leur quête d’un monde meilleur alors que leur secteur est miné par des problèmes plus graves que ceux des autres.
Voici le Dialogue Politique ‘’ La Paix des Braves ‘’ qui s’annonce à l’horizon, ce grand carrefour d’échanges où le nouveau Gabon va probablement se dessiner. Indifférents face à ces grands enjeux, même si beaucoup parmi eux pensent qu’il ne faut pas y aller, aucune association sérieuse, aucune personnalité du monde des arts gabonais n’a jusque-là, montré sa volonté ou pas de participer à ce dialogue pour aller défendre les intérêts de leur corporation.
Il ne sera pas cependant étonnant, qu’au lancement de cette grande rencontre, on les retrouve présents via des petites associations formées dans la foulée afin de bénéficier des frais de participation.
Chaque esclave méritant son chef, on est encore loin de voir le secteur de la culture évoluer au Gabon avec ce type de comportement.