Mort en terre étrangère suite à un malaise comme un autre chanteur congolais au nom de Papa Wemba, le décès du General Defao suscite beaucoup d’interrogations et bon nombre d’observateurs n’hésitent pas à attribuer la responsabilité de son décès aux promoteurs camerounais qui l’on fait venir dans leur pays alors que ce dernier était déjà affaibli par la maladie.
En effet, exilé au Kenya depuis près d’une vingtaine d’années, le Générale Defao, ruiné et affaibli par la maladie était revenu au Congo, son pays natal grâce au soutien du Président Kabila, un de ses derniers mentors.
Jeté presque dans les oubliettes après toutes ces années d’absence, Defao était devenu l’ombre de lui-même dans la sphère musicale congolaise et internationale où jadis, il était adulé et respecté.
Le Général Defao tentera ce pendant de relancer sa carrière avec une tournée au Burkina-Faso et en Côte d’Ivoire mais sans grand succès.
C’est donc par le canal d’un contrat sans valeur signé avec un petit promoteur camerounais que ce dernier va se retrouvé au pays de Paul Biya pour livrer une série de petits concerts dans des bars dancings.
Les prestations du chanteur vont être de piètre qualité à cause de son état physique.
Sur les dernières images de la star, on va le voir marcher avec difficulté dans les couloirs du petit hôtel où il était logé.
Dans une autre vidéo postée sur les réseaux sociaux, on découvre sur scène avec tristesse et déception, un homme affaibli qui tient à peine sur ses pieds, incapable d’esquisser le moindre pas de dense et chantant hors gamme, ses propres chansons.
Une autre vidéo plus triste encore, montre l’artiste affalé dans son lit d’hôtel, parlant avec énormément de difficultés.
C’est plusieurs heures après cette scène qu’il sera conduit dans un état critique à l’hôpital où il décédera quelques instants plus tard.
Comme il fallait s’y attendre, la disparition du General Defao suscite beaucoup d’interrogations et bon nombre de spéculateurs attribuent déjà à raison, son décès à la négligence manifeste des promoteurs de sa tournée qui n’ont pas su agir à temps pour lui sauver la vie car, comment comprendre que ces derniers n’aient pas pu arrêter ses concerts dès le moment où ils avaient constaté des défaillances physiques se dégager durant ses prestations ? Pourquoi avoir attendu plusieurs heures avant d’amener le chanteur à l’hôpital ?
Autant de question qui n’auront certes pas de réponses mais qui doivent amener les artistes africains à mieux contrôler leurs états de santé et d’examiner au mieux les clauses de leurs contrats avant chaque scène pour éviter ce genre de situation malheureuse.