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Loin des analyses constructives et des propositions de solutions qui devraient être au cœur du débat politique et économique, certains membres de la diaspora gabonaise semblent se contenter d’un rôle destructeur. La critique est certes un droit, mais quand elle devient systématique, insultante et infondée, elle dévoie sa fonction et nuit à l’image de notre pays. Et c’est bien ce qui se passe aujourd’hui, à travers la figure de Jonas Moulenda et de bien d’autres activistes qui s’illustrent par des injures, des calomnies et des attaques personnelles.
Loin de contribuer au dialogue national, ces « activistes » se retrouvent à incarner un paradoxe flagrant : ils se disent porteurs d’un projet de changement pour le Gabon tout en adoptant des méthodes qui ne font que renforcer la division et la stigmatisation. Leur approche se résume à un chantage permanent et à une haine viscérale contre les autorités gabonaises, sans offrir de véritables alternatives ni proposer des solutions viables. Au lieu d’être des relais d’idées positives et de projets de développement, ils brillent par leurs attaques acerbes et leur incapacité à s’unir pour la cause du pays.
Mais ce n’est pas le cas des autres diasporas africaines ou moyen-orientales, qui, malgré leurs défis, ont su proposer des projets structurants. Prenons l’exemple de la diaspora malienne, sénégalaise ou libanaise, dont l’impact sur l’économie de leur pays d’origine est incontestable. Ces communautés ont su créer des ponts entre leur pays d’accueil et leur terre natale, en investissant dans l’éducation, la santé, l’agriculture, et en soutenant des initiatives locales. Leur modèle est celui de l’engagement concret, du soutien aux projets d’intérêt général et de la construction collective.
En comparaison, la diaspora gabonaise, à travers des individus comme Moulenda, semble se complaire dans l’insulte et l’agression verbale, rejetant tout dialogue. Ce n’est pas ainsi que l’on bâtit une nation. Si vous voulez réellement participer à l’essor du Gabon, il est temps de dépasser les rivalités stériles et de s’unir autour d’un projet national qui dépasse les clivages personnels. Le Gabon a besoin de propositions concrètes pour son développement, de projets porteurs d’avenir, d’investissements dans l’éducation et les infrastructures, et non de messages destructeurs.
L’attaque systématique contre le président Brice Clotaire Oligui Nguema, notamment de la part de Moulenda et autres figures de cette mouvance, reflète une profonde incompréhension des dynamiques politiques actuelles. Alors que des changements majeurs sont en cours au Gabon, il est de plus en plus clair que les Gabonais, loin des clameurs de l’opposition infondée, veulent voir leur pays avancer. La transition en cours est un moment historique qui ne doit pas être gaspillé dans des règlements de comptes personnels. Le président Oligui, malgré les critiques, incarne une forme de stabilité et de pragmatisme nécessaire pour reconstruire un pays meurtri par des décennies de mauvaise gouvernance. S’il décide de se présenter à l’élection présidentielle après la transition, il y a fort à parier qu’il sera élu par une majorité de Gabonais, car la population voit en lui un catalyseur de changement.
Il est grand temps que la diaspora gabonaise cesse de se concentrer sur la division et la dénigrement, pour se réinventer en un acteur responsable du développement du pays. Il est temps de se remettre en question et de comprendre que le Gabon n’a pas besoin de critiques sans fin, mais d’engagements réels, d’idées novatrices et d’actions concrètes. Le Gabon mérite mieux que des leaders d’opinion qui privilégient les insultes et la destruction à la construction et au dialogue.
A tous ceux qui prétendent vouloir un Gabon meilleur : il est impératif d’agir avec responsabilité et maturité. Proposez, ne détruisez pas. Le pays n’a pas besoin de faux activistes, mais de citoyens réellement impliqués, prêts à bâtir un avenir commun.