La Démocratie en danger au Gabon : le gouvernement veut enchaîner la presse libre avant les prochaines élections.

Plus on approche de l’échéance des élections générales au Gabon, élections au cours desquelles, le peuple gabonais va choisir ses élus locaux ainsi que le chef d’Etat, plus on a l’impression que le régime d’Ali Bongo tente de faire régresser la démocratie, en accouchant de façon abusive des textes de loi opposés aux acquis obtenus lors de la Conférence Nationale de 1990 et des Accords d’Angondjé de 2016.

Pour rappel, ces deux rencontres avaient fait aboutir plusieurs réformes politiques et institutionnelles.

Aussi, après avoir manœuvré pour que ce soit une personne issue de leur rang qui se hisse à la tête du Centre Gabonais des Election CGE, institution hautement stratégique pour garantir une victoire du candidat de la majorité présidentielle, et ce malgré la grogne de l’opposition et de la société civile gabonaise, voilà que Billie By Nze et ses amis ont ramené l’élection présidentielle à un tour au lieu de deux tours comme cela avait été acté lors des assises d’Angondjé.

Aujourd’hui, c est au tour de la presse libre de subir les affres d’Alain Claude Billie by Nzé.

Décidés de lui tordre le coup, Alain Claude Billie by Nzé et son gouvernement viennent donc d’introduire un texte de loi abolissant aux hommes et femmes de la presse de choisir deux de leurs représentants pour la Haute Autorité de la Communication HAC par le canal d’un vote interne, un droit qu’ils avaient pourtant obtenu lors des Accords d’Angondjé.

Cette volonté manifeste d’Alain Claude Billie By Nzé de bâillonner la presse est connue de tous.

En effet, alors qu’il occupait le poste de ministre de la communication, ce dernier avait pondu un code de la communication contesté par l’ensemble des professionnels des médias car jugé comme allant contre la liberté de la presse.

Sous le même Billie By Nze, l’aide octroyée à la presse privée est passée de 500 millions de frs cfa à seulement 127 millions de frs cfa.

L’objectif est clair: asphyxier les entreprises de presse qui aujourd’hui peinent à survivre.

 Il n’y a plus de doute de penser que toutes ces manœuvres sont faites en vue d’un passage en force du candidat Ali Bongo lors des prochaines élections.

Et rien en tout cas ne semble décourager ces derniers dans cette course au pouvoir.

Tout compte fait, la presse gabonaise ne compte pas se laisser faire.

Des actions sont en préparation pour contrer cette oppression dont elle est sujette de la part du pouvoir en place.
 
 

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