Hier, une onde de choc a traversé le Woleu-Ntem alors que le président de la Transition, Monsieur Brice Clotaire Oligui Nguema, réaffirmait sa conviction et sa détermination à restaurer la liberté et l’honneur par des actions concrètes de développement. Cependant, le discours du président a été suivi d’un événement politique majeur, lorsque Franc Ondo Metogo, ancien vice-président de la commission permanente de révision des textes au Parti Démocratique Gabonais (PDG) et fondateur du groupe socio-culturel « Nouvelle Étoile », a annoncé sa démission du parti.
Cette défection soudaine de la part de Franc Ondo Metogo, qui occupait un poste prestigieux au sein du PDG, soulève des questions légitimes quant à ses motivations réelles. Dans son discours de démission aux allures d’appels de balle, Metogo a tenté en vain d’expliquer les raisons de ce choix radical, invoquant un désir de recouvrer sa prétendue liberté de ton et d’action. Cependant, cette explication semble plus être une tentative maladroite de dissimuler une véritable manœuvre opportuniste.
Il est difficile de comprendre comment un éminent cadre politique, qui a occupé le poste de vice-président de la commission permanente de révision des textes au sein du PDG, peut prétendre ne pas avoir eu la liberté de s’exprimer. Metogo a même créé le groupe socio-culturel « Nouvelle Étoile » pour célébrer son parti pendant des années. Pourquoi attendre le moment où le président de la Transition apporte un nouveau souffle de vie au Gabon pour soudainement démissionner, mettant ainsi en lumière des contradictions flagrantes dans ses déclarations ?
Cette démission en trompette de Franc Ondo Metogo ressemble davantage à une manifestation de Kounabelisme, terme désignant la soumission aveugle et opportuniste, qu’à une décision basée sur des principes et une conviction profonde. Sa volonté soudaine de se mettre résolument au service du président de la transition et du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) semble être plus une stratégie pour rester dans les sphères du pouvoir que la manifestation d’un véritable engagement politique.
Cette situation soulève également des interrogations sur la stabilité et l’avenir politique des partis au Gabon lorsque leur fondateur se retrouve en position de disgrâce. La démarche de Metogo laisse entrevoir une instabilité politique interne et remet en question la crédibilité des dirigeants qui semblent prêts à sacrifier leurs convictions pour des intérêts personnels.
La démission de Franc Ondo Metogo du PDG apparaît comme une manœuvre opportuniste dépourvue de sincérité et de conviction. Les Gabonais méritent des leaders politiques cohérents et intègres, prêts à défendre leurs idéaux même en période de changement. La politique ne devrait pas être une question d’opportunisme, mais plutôt un engagement profond envers les valeurs et le bien-être de la nation.
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