Dans une allocution récente à Koulamoutou, le président Oligui a mis en exergue le favoritisme politique de Paulette Missambo, révélant ainsi un obstacle majeur à la réforme au Gabon. Cette situation reflète les défis persistants auxquels le pays est confronté dans sa quête d’une gouvernance plus équitable. La demande de nominations politiques basées sur des considérations géopolitiques et ethniques, comme rapporté par Oligui, souligne la nécessité urgente de rompre avec les pratiques clientélistes qui ont entravé le progrès du Gabon depuis trop longtemps.
Il est crucial de reconnaître que de tels comportements entravent le développement du Gabon. La gouvernance ne doit pas servir à favoriser des intérêts particuliers au détriment du bien-être national. Au contraire, elle doit promouvoir l’intérêt commun de tous les Gabonais.
La demande de Paulette Missambo est révélatrice d’une mentalité dépassée qui privilégie les intérêts personnels et régionaux. Cette quête de postes ministériels supplémentaires au nom de la représentation régionale est une manifestation claire du clientélisme qui a sapé la crédibilité des institutions gouvernementales.
Il est impératif que le chef de l’État et ses collaborateurs rejettent fermement de tels comportements et adoptent une approche basée sur le mérite et l’intégrité. Les nominations aux postes de responsabilité doivent être fondées sur les qualifications professionnelles et l’engagement envers l’intérêt général.
Pour le Gabon, la transition vers une gouvernance plus équitable nécessite un changement radical dans la mentalité et les pratiques politiques. Il est temps de mettre un terme à l’héritage du clientélisme politique qui a trop longtemps dicté les décisions politiques du pays.