Injures aux syndicalistes : Michaël Moussa à l’assaut avec la presse alimentaire pour sauver sa peau !

Les injures de Michaël Moussa Adamo, le ministre des Affaires étrangères, font le tour des salons feutrés de Libreville, comme ceux d’Akanda et d’Owendo.

Par manque de maîtrise et de maturité, le membre du gouvernement nommé dans l’équipe d’Alain Claude BILIE BY NZE a traité les partenaires sociaux de « couillons » et de « cons », arrachant leurs affiches et cassant leur poste de radio, pendant que ses hommes de mains arrachaient les téléphones.

Bâtiment du Ministère des affaires étrangères

Une situation tendue, qui a très vite dégénéré puisque les syndicalistes, lésés dans leurs droits, humiliés et rabaissés par le membre du gouvernement, ont vite fait de porter plainte.

Mais, pris dans une grande confusion, Michaël Moussa Adamo a vite fait de noyer les faits, en achetant quelques publications pour polir son image auprès de la presse dite « alimentaire ». Ces piètres journaux qui n’hésitent pas de voler au secours d’un puissant, pour peu qu’on leur propose quelques minables sommes allant très souvent entre 10.000 et 15.000 francs CFA.

Ce sont précisément ces mercenaires de la plume qui trompent l’opinion, et permettent le maintien au pouvoir de certaines autorités à la moralité douteuse. Comment est-il possible d’envisager qu’un journal tente de faire passer pour fakenews un fait probant ? En déclarant que Michaël Moussa Adamo était victime d’une cabale, et que l’incident du ministère des affaires étrangères, révélé par certains titres de presse, était un pur montage, vient souiller le peu de crédibilité qu’il reste encore à la presse gabonaise.

Seul l’appât du gain et le manque d’éthique peuvent conduire à de telles acrobaties. Ce sont là, des pratiques qui entachent la crédibilité de la corporation, déjà affaiblie par l’intrusion des cordonniers, photographes et autres journaleux.

Ces éléments doivent conduire à une réflexion sur les habilitations délivrées aux personnes appelées à exercer dans le secteur.

Des concertations sur le sujet pourraient permettre d’y voir un peu plus claire, d’une part ; et de redorer le blason de cette presse jadis connue pour sa probité, sa crédibilité.

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