La presse gabonaise fait face à des incertitudes en cette fin d’année 2023 en raison de menaces de fermeture de médias et de questions concernant une promesse présidentielle. Le Président Brice Clotaire Oligui Nguema avait promis une subvention de 500 millions de FCFA et des véhicules pour les organes de presse, mais seuls les médias publics ont reçu le soutien promis jusqu’à présent.
La Haute Autorité de la Communication (HAC) a évoqué la fermeture de plus d’une centaine de médias illégaux en raison de l’absence d’assurance, suscitant des inquiétudes quant à la liberté de la presse. De plus, la Ministre de la Communication a laissé entendre que la promesse présidentielle ne serait pas incluse dans le budget de 2023, créant ainsi des doutes sur la promesse du général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Face à des défis financiers importants, cette promesse de 500 millions aurait pu apporter un soutien essentiel pour assurer la viabilité de la presse gabonaise. Les retards et l’incertitude entourant cette promesse ont suscité des inquiétudes quant à l’engagement du gouvernement envers la presse privée.
Alors que 2023 touche à sa fin, la question demeure : le Général Président Oligui Nguema tiendra-t-il sa promesse de militaire envers la presse écrite gabonaise ? Les acteurs de la presse espèrent des mesures pour garantir la pérennité de leurs médias, qui jouent un rôle essentiel dans la promotion de la liberté d’expression et de la démocratie.
Cette incertitude entourant la promesse présidentielle de 500 millions de FCFA souligne l’importance la nécessité d’un soutien financier pour garantir la survie des médias gabonais. La liberté de la presse est cruciale pour la démocratie, et il est essentiel que le gouvernement tienne ses engagements envers ce secteur vital. L’avenir de la presse au Gabon dépend en grande partie de la réalisation de cette promesse présidentielle.