Horreur au tribunal : les sévices horribles subis par Hans Otounga Exposés au Grand Jour

Dans une salle d’audience empreinte de tension et de murmures, Hans Otounga s’est tenu devant le Tribunal Correctionnel, poursuivi pour diffusion de fausses informations. Mais ce qui s’est révélé au cours de l’audience dépasse largement les frontières d’une simple affaire de désinformation. Les sévices qu’il a endurés, révélés par son avocat, peignent un tableau accablant de brutalité et de torture.

À 12h03, la Présidente du Tribunal a pris la parole, exposant les faits reprochés à Otounga : courant juin 2024, il aurait diffusé des informations mensongères via un enregistrement audio, alléguant avoir été victime de sévices corporels durant sa garde à vue. Ces accusations ont troublé l’ordre public, justifiant son arrestation et son placement sous mandat de dépôt depuis le 3 juillet.

D’une voix tremblante, Otounga a relaté que le 28 juin, après sa garde à vue, son avocat, Me Moumbembé, lui a demandé de raconter son calvaire. L’enregistrement de ce témoignage, fait en présence de sa famille, n’a, selon Otounga, pas été diffusé par lui-même. Il n’a fait que décrire les horreurs vécues.

Les images insoutenables des sévices subis par Hans Otounga

Me Moumbembé, dans une plaidoirie passionnée, a décrit les circonstances terrifiantes de l’arrestation de son client : enlevé à son domicile par des hommes cagoulés, lui-même cagoulé, et conduit dans une maison isolée en forêt. Là, Otounga a été torturé de manière inhumaine pendant 14 jours.

La Présidente du Tribunal a interrogé l’avocat sur les démarches juridiques entreprises, et Me Moumbembé a révélé que c’est lui qui avait informé le Procureur de la République de cette détention illégale et prolongée.

Pour étayer ses affirmations, Me Moumbembé a produit un certificat médico-judiciaire détaillant les blessures de son client :

  • Multiples cicatrices et contusions dermatologiques ;
  • Insomnies et peurs hallucinatoires ;
  • Traces de ligatures aux poignets avec insensibilité des mains ;
  • Lombalgies invalidantes ;
  • Épisodes de syncopes ;
  • Plaies buccales avec hémorragies ;
  • Douleurs pelviennes avec anurie.

Ces blessures témoignent des sévices atroces infligés à Otounga, des actes de cruauté inimaginables dans un État de droit.

Me Moumbembé a fermement maintenu l’innocence de son client, dénonçant les violences subies. Le tribunal délibérera sur cette affaire le 29 juillet prochain. En attendant, Hans Otounga retourne en prison, un symbole vivant des abus systématiques contre les droits humains.

Cette affaire met en lumière une urgence pressante : la nécessité d’une justice indépendante et du respect des droits humains. Hans Otounga n’est pas seulement un accusé, il est devenu un symbole de résistance face à l’oppression.

SOS Prisonniers Gabon appelle à un élan de solidarité et d’action pour mettre fin à ces abus et garantir une justice équitable pour tous.

Sources : Cabinet JURIS’CONSULTING

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