Jacques ADIAHENOT, un ancien combattant de la liberté, a été élevé au poste stratégique de Président du Conseil d’Administration de la Banque de l’Industrie et du Commerce du Gabon (BICIG) par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, dans un geste qui a été salué à travers tout le Gabon. Cette nomination audacieuse, bien que non unanime, a été accueillie avec un mélange de respect et d’admiration, symbolisant un hommage sans équivoque envers ceux qui ont risqué leur vie pour l’émancipation de la nation.
À l’âge vénérable de 79 ans, Jacques ADIAHENOT incarne l’héroïsme et la résilience d’une génération qui a lutté sans relâche pour un Gabon libre et juste. Son accession à ce poste de haute responsabilité représente bien plus qu’une simple nomination : c’est un acte de rédemption pour tous ceux qui ont sacrifié leur jeunesse vie et leurs ambitions personnelles pour la cause nationale.
Reçu dernièrement par le président de la transition , la promotion de Jacques Adiahenot n’a pas surpris beaucoup de personnes
Cette décision politique, audacieuse et visionnaire, témoigne de la volonté inébranlable de la transition de reconnaître et d’honorer le passé tumultueux du Gabon. Plutôt que d’ignorer ou de marginaliser les anciens opposants, le gouvernement embrasse leur héritage et les intègre pleinement dans la trajectoire future du pays.
Pour Jacques ADIAHENOT, cette nomination représente une opportunité de terminer ses jours dans le bonheur, lui qui n’avait plus accès à l’opulence. Après avoir tant donné pour la nation, cette reconnaissance officielle et cette responsabilité nouvelle lui permettent de retrouver une certaine dignité et stabilité dans ses dernières années.
Le peuple gabonais, longtemps assoiffé de justice et de réconciliation, célèbre cette reconnaissance officielle de ses héros méconnus. En honorant les sacrifices et les luttes des pionniers de la liberté, le gouvernement envoie un message clair et puissant d’unité nationale et de gratitude. Cette initiative renforce les liens intergénérationnels et insuffle un sentiment renouvelé de fierté dans l’histoire et la culture gabonaises, jetant ainsi les fondations d’un avenir plus solidaire et inclusif pour tous.