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Le Général Brice Oligui Nguema et son gouvernement de Transition viennent de frapper un grand coup en remboursant 2 485,4 milliards de francs CFA de la dette publique gabonaise. Un acte décisif qui remet le pays sur la voie de la redressement économique et réaffirme sa souveraineté financière.
Ce paiement massif vient assainir les finances de l’État et restaurer la crédibilité du Gabon sur la scène internationale. Des institutions comme la Banque Mondiale, le FMI et la Banque Islamique de Développement voient ainsi leurs créances honorées, ouvrant la porte à de futurs financements stratégiques, négociés dans des conditions bien plus favorables.
Mais ce n’est pas qu’une simple manœuvre macroéconomique. En réglant les rappels de salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités, le gouvernement injecte directement des liquidités dans l’économie réelle, stimulant ainsi la consommation intérieure, moteur de toute relance économique durable.
D’autres nations ont suivi des stratégies similaires pour redresser leur économie :
- Ghana : Nana Akufo-Addo a mené une politique de réduction de la dette pour stabiliser son économie.
- Espagne : Après la crise de 2008, des réformes drastiques ont permis un retour à la croissance.
- Grèce : Après des années d’austérité, le pays retrouve enfin une croissance modérée.
- Sri Lanka : Un plan de sauvetage du FMI a permis d’éviter la faillite, mais au prix d’une hausse de la pauvreté.
- Italie : Malgré une dette élevée, une discipline budgétaire stricte assure une certaine stabilité.
Si ce remboursement de la dette constitue une avancée majeure, il doit s’accompagner d’une stratégie à long terme. La diversification économique, le développement des infrastructures et l’investissement dans les secteurs productifs seront déterminants pour assurer une prospérité durable.
Alors que le pays approche d’échéances politiques majeures, ce geste fort du gouvernement de Transition envoie un message clair : le Gabon ne veut plus subir son destin économique, mais en reprendre le contrôle. Reste à voir si cette détermination saura se traduire en actions concrètes pour transformer cette stabilisation en une véritable croissance inclusive et durable.