Gabon / terrorisme : Pourquoi l’opposant Privat NGOMO a été relâché si tôt par ses ravisseurs.

 
Ce samedi 25 fevrier dans l’après-midi , l’opposant politique gabonais Privat NGOMO a été enlevé par des agents identifiés comme ceux du B2. C’était à l’hôtel IBISCUS sis au quartier Louis à Libreville.

L’image de la banderole de la conférence de presse de Privat Ngomo était suffisamment claire et indiquait de quoi ce dernier allait parler .

Cette scène s’est déroulée alors que ce dernier s’apprêtait à faire une conférence de presse liée à la protestation de la société civile gabonaise contre l’arrivée du président français Macron, en terre gabonaise.
 
Relâché une heure plus tard, sans nul doute grâce à la pression exercée par de nombreux appels à la rébellion lancés sur les réseaux sociaux, suite à la diffusion par son ainé, de l’enregistrement dudit enlèvement.
Ses redoutables ravisseurs auraient donc décidé de le relâcher en l’abandonnant dans une rue déserte de la capitale gabonaise.

La vidéo de l’enlèvement de Privat Ngomo .

Une bonne idée des commanditaires de cet acte ignoble qui ont tout intérêt à ce que le Gabon, pays de paix, dit-on, soit effectivement un havre de paix, quand bien même l’on constate, pour le déplorer, que pour un oui ou pour un non, un opposant à la politique du régime actuel peut se faire kidnapper et jeter dans les trous noirs du redouté B2 sans que quelqu’un ne regimbe.

il y a bien lieu pour certains, de faire bonne figure à l’approche de l’arrivé au Gabon du President français, qui jusqu’alors n’a pas eu l’adhésion totale du peuple gabonais.

Sur un tout autre point, pourra-t-on dans ce cas, envisager des élections libres et apaisées dans notre pays, lorsqu’au départ, la CGE, l’institution qui a la charge de gérer ces scrutins, a été dernièrement taillée pour faire basculer le vote à la faveur du candidat du pouvoir actuel.

Par ailleurs, la concertation politique, dernièr espoir d’organiser des élections libres et tranquilles, a quant à elle accouché d’un oeuf avec ses résolutions iniques qui ont fait démissionner de celle-ci, la plupart des grands ténors de l’opposition, laissant malheureusement libre cours au clan Bongo de décider à sa guise.
 
 
 
 

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