Dans la récente décision de remaniement ministériel au Gabon, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui, a pris des mesures importantes. Parmi les changements notables, Hervé Opiangah, qui occupait précédemment le poste de ministre des Mines, a été évincé, suscitant des réactions vives et des débats au sein de la société civile et de la sphère politique. Laurence Ndong, quant à elle, voit ses responsabilités en tant que ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, réduites à ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, amorçant ainsi peut-on dire , son départ du gouvernement.
Le choix initial d’Hervé Opiangah avait été critiqué, certains reprochant à ce dernier d’avoir contribué à plonger le Gabon dans une situation difficile. En tant que militaire, Oligui avait initialement réagi avec calme face à ces critiques, démontrant une sagesse qui a finalement éclairci la situation. La décision d’évincer Opiangah a été motivée, en partie, par l’inauguration controversée de l’immeuble de la Holding du Groupe HPO et Associés, dont il est le promoteur. Cette connexion entre sa fonction ministérielle et ses intérêts privés a soulevé des questions éthiques et de conflits d’intérêts, obligeant certainement Oligui à agir pour préserver la confiance du peuple.
Un autre acteur écarté lors de ce remaniement est Laurence Ndong, qui était précédemment en charge du département des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement. Ses relations tumultueuses avec la presse privée et sa piètre prestation récente lors de la défense de la politique du CTRI ont été critiquées par la presse, mettant en lumière son manque de connaissance et de maîtrise des réalités de son département et du gouvernement qu’elle doit défendre. Face à ces lacunes, le président Oligui a certainement pris la sage décision de restreindre ses fonctions.
Le remaniement ministériel semble donc être une réponse du président de la Transition à la nécessité de renforcer la confiance du peuple en éliminant les personnalités susceptibles de compromettre l’intégrité du gouvernement. Ces actions démontrent la volonté d’Oligui de placer l’intérêt public au-dessus des intérêts personnels, tout en veillant à ce que les responsables gouvernementaux soient à la hauteur de leurs fonctions.
La stabilité politique du Gabon dépend désormais des prochaines actions du gouvernement et de sa capacité à instaurer une gouvernance transparente et responsable, en adéquation avec les attentes de la population gabonaise.