Le Morena Unioniste, parti politique de premier plan, a marqué son grand retour sur l’échiquier politique national lors de sa rentrée politique au siège d’Akebe-ville le mercredi 31 mai 2023. La conférence de presse qui a clôturé cet événement a été l’occasion pour le Secrétaire général, monsieur Bienvenu Morau Nguemah, accompagné du directoire de son parti, de faire plusieurs déclarations percutantes.
Mauro Nguemah, le SG du Morena Unioniste.
Dans son discours d’ouverture, Mauro Nguemah a abordé divers sujets, dont la situation politique et démocratique du pays, les échecs du gouvernement actuel, les problèmes économiques et sociaux, ainsi que l’immigration. Il a répondu aux nombreuses questions des journalistes, qui portaient presque toutes sur les points évoqués dans son discours inaugural.
Le Secrétaire général du Morena Unioniste a une fois de plus appelé à un changement politique, à une réflexion collective et à la reconstruction du patriotisme national. Il a vivement critiqué le gouvernement en place, l’accusant de détruire les principes démocratiques et de gouverner de manière autoritaire.
Mauro Nguemah a souligné la longévité du mandat du président sortant, dénonçant un exercice solitaire du pouvoir et un contrôle excessif sur la plupart des institutions du pays. Il a critiqué l’absence de bilan de l’action gouvernementale avant de demander un nouveau mandat, ce qui va à l’encontre des principes démocratiques.
Le chef par intérim du Morena Unioniste a également dénoncé une régression démocratique, affirmant que le pluralisme politique a été dévoyé et que l’alternance politique a été entravée par des manipulations électorales. Il a vivement critiqué le ministère de l’Intérieur pour sa gestion des partis politiques, arguant qu’il a accordé des reconnaissances à un grand nombre de formations sans vérifier leur conformité aux critères requis, ce qui nuit à la crédibilité du jeu démocratique.
Quelques membres du directoire du Morena Unioniste.
Durant l’entretien avec la presse, Mauro Nguemah a également évoqué les échecs économiques et sociaux du gouvernement, mettant en exergue le retard du pays par rapport à ses voisins en matière d’infrastructures, le chômage massif des jeunes, le recul du système éducatif, la crise du système de santé publique et l’augmentation de la pauvreté.
Le leader politique a exprimé des inquiétudes face à l’immigration massive dans le pays et a plaidé en faveur d’une préférence nationale dans l’accès aux emplois publics et à la propriété foncière.
Après avoir souligné la nécessité de combattre les maux du gouvernement actuel et appelé à un retour à l’inclusion, à l’apaisement et à la confiance populaire, M. Nguemah a suggéré l’organisation d’une CONFERENCE NATIONALE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE. Il a ainsi proposé de rassembler l’ensemble de la nation pour reconstruire le patriotisme national et réfléchir collectivement.