Gabon : Oncle Didine chez le Ministre de la Culture, Regards Croisés sur la Misère dans le Cinéma Gabonais

Dans un geste à la fois surprenant et révélateur, le Ministre de la Culture, le Dr. André Jacques Augand, s’est rendu de manière inattendue au domicile de l’acteur légendaire Prince de Capistran, également connu sous le nom d' »Oncle Didine ». Cette visite a mis en lumière les conditions de précarité inimaginables dans lesquelles vit ce pilier du cinéma gabonais. Hier, le 14 février, le ministre de la culture a reçu une fois de plus le célèbre acteur dans son cabinet.

Il est troublant de constater qu’après de nombreuses années de contribution à l’industrie cinématographique, Oncle Didine se retrouve plongé dans la misère, abandonné à lui-même, sans soutien ni reconnaissance. Ce n’est qu’à travers la visite bienveillante du Ministre que cette situation a été mise en lumière.

Lors de leur deuxième rencontre, Oncle Didine a partagé ses réflexions sur la restauration artistique et culturelle, soulignant l’urgence d’une prise de conscience collective pour soutenir les acteurs culturels dans le besoin. Le Ministre, de son côté, a souligné l’importance de reconnaître et de soutenir ceux qui ont dignement représenté le Gabon dans les domaines culturel et artistique.

La rencontre entre les deux hommes en images

Cette révélation choquante met en évidence un problème plus profond au sein de notre société : le manque de soutien aux artistes et acteurs culturels, qui sont souvent négligés malgré leur contribution significative à notre patrimoine culturel.

Il est grand temps que les autorités prennent des mesures concrètes pour soutenir et reconnaître ces artistes qui enrichissent notre société de leur talent et de leur créativité. Il ne suffit pas de faire des visites ponctuelles pour apaiser les consciences, mais des actions concrètes et durables doivent être entreprises pour garantir que nos artistes ne vivent pas dans la précarité.

Un avenir meilleur doit être assuré pour les artistes, afin que des situations comme celle d’Oncle Didine ne se reproduisent plus jamais. Il est temps de reconnaître la valeur des acteurs culturels et de leur offrir le soutien et le respect qu’ils méritent.

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