Dans une annonce qui marque un tournant significatif, le Conseil des ministres du 22 janvier dernier a apporté des ajustements notables à l’ordonnance n° 007/2010, révisant le Statut Particulier des Militaires au Gabon. Ces modifications, touchant principalement l’article 40 relatif au mariage des militaires, bouleversent les normes établies et représentent une évolution importante dans la reconnaissance des droits matrimoniaux des forces armées gabonaises. Cet article examine de près ces changements et leurs implications sur la liberté matrimoniale des officiers.
Lors du Conseil des ministres du 22 janvier, des ajustements significatifs ont été apportés à l’ordonnance n° 007/2010 du 25 février 2010, portant Statut Particulier des Militaires, ratifiée par la loi n° 18/2010 du 27 juillet 2010. Ces modifications ont profondément impacté l’article 40, dédié au mariage des militaires, et ont introduit un nouveau chapitre consacré à l’Honorariat.
Il convient de souligner que dans ce pays, les militaires jouissaient du droit, comme tout citoyen, d’avoir plusieurs épouses. Cependant, cette liberté avait été restreinte pendant le mandat d’Ali Bongo Ondimba, imposant aux officiers généraux l’obligation de solliciter l’approbation du chef suprême des forces armées pour contracter un mariage polygamique.
La récente révision de l’article 40 marque une évolution importante, libérant désormais les officiers généraux et supérieurs de la nécessité d’une autorisation préalable du chef suprême des forces armées pour opter légalement pour la polygamie. Cette modification, en accord avec les engagements internationaux du Gabon en matière de droits et libertés individuelles, consolide la reconnaissance du mariage homme-femme pour tous.
Précisons au passage que pour un souci de cohérence et d’équité, le CTRI a élargi la procédure, permettant à d’autres officiers de soumettre des demandes de mariage polygamique directement au Chef Suprême des forces armées.
Cette démarche reflète une adaptation progressive des normes en vigueur au sein de l’Armée Gabonaise, réaffirmant ainsi l’autonomie des militaires dans leurs choix matrimoniaux. Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions, « CTRI », n’a donc pas réinventé l’eau chaude, ils sont simplement revenus à la loi initiale et c’est pleinement logique.
Rappelons aux uns et autres que le mariage est une institution, et à l’ère de la Restauration des Institutions, il est logique que celle-ci soit également restaurée.
La récente réforme du Statut Particulier des Militaires au Gabon, particulièrement l’amendement de l’article 40, témoigne d’un changement significatif dans la reconnaissance des droits matrimoniaux au sein des forces armées. En libérant les officiers généraux de l’obligation d’obtenir l’approbation préalable du Chef Suprême pour des mariages polygames, le pays s’aligne sur ses engagements internationaux en matière de droits individuels.
Cette évolution, initiée par le Conseil des ministres, renforce la cohérence et l’équité au sein de l’Armée Gabonaise, offrant une plus grande autonomie aux militaires dans leurs choix matrimoniaux. Le retour à la loi initiale marque non seulement une adaptation progressive des normes, mais également une réponse logique à l’évolution des sociétés modernes. À l’ère de la Restauration des Institutions, la restauration du mariage en tant qu’institution reflète un pas vers l’harmonie entre traditions et principes contemporains, affirmant ainsi la maturité juridique et sociale du Gabon.
Source : texte anonyme revu et corrigé.