Gabon/ Le pouvoir d’Ali Bongo détesté et impopulaire : analyse d’Alfred Nguia Banda.  

Pour Alfred Nguia Banda, ancien haut fonctionnaire gabonais, aujourd’hui exilé en France, un pouvoir qui s’illustre par les pratiques mafieuses, la prédation des fonds publics, la captation des richesses nationales, la démagogie, l’arrogance, récolte inévitablement la détestation, la répugnance et l’impopularité.
Dans une analyse critique, l’homme politique fait l’état de lieux de la situation pitoyable dans laquelle se trouve son pays le Gabon et les raisons qui ont conduit à ce chao.

                      
Ci-dessous : analyse critique d’Alfred Nguia Banda .

 ‘’La crédibilité et le prestige d’un État se mesurent à l’aune des actions multiformes concrètes et appréciables que ceux qui exercent le pouvoir posent et du comportement qu’ils affichent à l’égard des populations. ‘’Un pouvoir qui s’illustre par les pratiques mafieuses, la prédation des fonds publics, la captation des richesses nationales, la démagogie, l’arrogance récolte inévitablement la détestation, la répugnance et l’impopularité.’’
Comment voulez-vous qu’un peuple soit fier de ses dirigeants quand la mythomanie est érigée en système de gouvernance, quand un Président de la République va réceptionner des lots de médicaments et procéder à la distribution ?
Que fait le Ministre de la Santé ou le Directeur général de ce ministère ?

Ci-dessus : deux images malheureuses des événements sanglants qui ont occasionné de nombreux décès lors de l’élection présidentielle de 2016.

Lorsque l’entourage du chef de l’Etat profite de son état de santé pour préserver ses propres intérêts.
Trouvez-vous normal qu’un Président de la République, hâve émacié et affaibli par la maladie, se retrouve au milieu des groupes d’animation en train de forcer des pas de sous les yeux hilarants de la foule et des badauds ? ‘’Où sont ses parents, son épouse, ses collaborateurs pour mettre le holà sur ce spectacle cracra et dégradant ?’’
Si l’argent est un grand moyen, la dignité est une Valeur incommensurable. Voyez-vous ! Nous assistons là à la méchanceté et à de comportements apocryphes de l’Homme qui profite toujours des faiblesses de son bienfaiteur. Ce qui compte, c’est la préservation effrénée de ses propres intérêts.

 
La politique infâme de dons des pouvoirs publics c’est du mensonge et de la corruption sanctionnée par la loi pénale.
Que pensez-vous des manœuvres politiciennes, insensées, absurdes d’un Président de la République qui prétend accorder une aide financière aux rescapés et aux parents des victimes du bateau naufragé alors que c’est le trésor public qui décaisse de l’argent ? Quel paradoxe !!!
Dans un pays normal, il est strictement interdit à des autorités publiques de faire de dons. C’est de la corruption sanctionnée par la loi pénale. Il est aujourd’hui de notoriété publique qu’il ne se passe aucun jour qu’au Gabon, que le Président de la République, le Premier Ministre, les membres du Gouvernement, les Parlementaires ne s’illustrent par la politique infâme de dons.
Quel est alors le rôle de l’État ? ‘’Les dons sont faits par les personnes morales ou physiques du secteur. Ces dons sont d’ailleurs soumis à la procédure de défiscalisation. Le patrimoine des Hommes publics n’est pas constitué pour faire de dons. Un peuple ne se nourrit pas de dons ni d’actes philanthropiques.’’

 
Le Gabon mérite un changement radical de logiciel politique
Que pensez-vous d’un Premier Ministre dont l’échec devient de jour en jour palpable qui déclenche une caravane médicale dans toutes les Provinces ? J’affirme qu’au lieu d’organiser des caravanes, il serait judicieux de construire des hôpitaux et des dispensaires publics et les achalandages constamment en médicaments. Ces vieux schémas sclérosés du Bongoïsme retardataire ne cadre plus avec l’évolution des Sociétés et des mentalités.
« Le Gabon mérite un changement radical de logiciel politique car un changement d’hommes entraîne indiscutablement un changement de méthodes de travail.« 

 
‘’La personne qui veut votre bien vous orientera toujours vers ce qui est juste, parfait et non vers ce que vos oreilles veulent entendre’’. Là où il y a la vérité, il y a toujours un chemin à suivre mais malheureusement comme le disait Platon : » Personne n’est plus détestée que celui qui dit la vérité « .
 
Ci-dessous : Alfred Nguia Banda, exilé politique, France.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *