La ‘’REMONTADA’’ : G.9 ‘’ane Chine populaire’’
L’engouement d’avant évènement trahissait déjà ce qui allait se faire le jour ‘’j’’, à savoir que les membres du gouvernement et hauts cadres du Woleu-Ntem avaient déjà mis un pont terrestre entre le Grand-Nord et Libreville via les agences de voyages, les hôtels et restaurants ont servi de cadre pour loger et restaurer les délégations arrivées dans la capitale gabonaise le vendredi 15 Août : on avait parlé de près de 3000 personnes
Ce fut une mobilisation exceptionnelle de la province septentrionale. Le Woleu-Ntem avait également drainé presque tout ce qu’elle compte d’originaires vivants à Libreville.
Le gotha politique, culturel, économique de la province n’avait pas manqué de venir en bloc, pour soutenir les leurs. Entre le Président du Conseil Economique, et Social (CES), René NDEMENZO’OBIANG, les membres du gouvernement, Tony ONDO MBA, Estelle ONDO, Françoise ASSENGONE OBAME, René OWONO MBA et autres René ALLOGHO AKUE de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS), Marius ASSOUMOU de l’Union des jeunes du Parti Démocratique Gabonais (UJPDG), les Woleu-Ntemois s’étaient unis comme un seul homme derrière leurs artistes.
En journée comme en soirée, les groupes traditionnels venus de la province avaient dansé le “Ngontang” pour les hommes ou encore le “Bia” pour les femmes. « Venez goutter aux plats du Woleu-Ntem », lançait une cuisinière.
« Moi, je retiens de tout cela que la tradition nous unit vraiment. Regardez ce monde ! Et tous les gens venus, non plus seulement du Woleu-Ntem, mais c’était devenu une affaire des Fangs en un mot, puisque d’autres fangs des autres provinces ont jugé utile d’être là », philosophait Gertrude, Fang du Moyen Ogooué.
Arnold DJOUD accusé d’avoir détourné le cachet de certains artistes :
Directeur artistique de cette grande fête des cultures, Arnold DJOUD avait été accusé par une Tranche d’artistes d’avoir saucissonnés les cachets de 100.000 FCFA prévus pour chaque prestation.
En plus, ces derniers, dans une vidéo acerbe postée sur les réseaux sociaux affirmaient que Arnold DJOUD, soutirait à chaque artiste en herbe, 20.000 FCFA sur les 100.000 FCFA initialement prévus par le comité d’organisation.
Beaucoup d’autres artistes n’ayant pas presté alors qu’ils avaient leurs noms retenus pour aller sur scène avaient vu selon nos mêmes sources, leurs cachets prendre une autre direction. C’est pour vous dire que ça avait chauffer dans les coulisses du Festival GABON 9 provinces 2020.
Il faut rappeler qu’Arnold DJOUD avait déjà été cité lors de la précédente Edition 2018 pour avoir écarté Landry IFOUTA dans sa province. Ce sont les dignitaires du Grand nord qui avaient plaidés pour que ce dernier profite du passage des artistes Woleu-Ntemois pour chanter, toute chose qui n’avait pas été du gout des spectateurs venus nombreux, lesquels n’avaient pas hésité de lapider l’artiste intru et de le traiter de pédé.
Qui a écarté Régis MASSIMBA :
L’appât absolu du gain facile a tellement pignon sur rue dans notre pays que certains compatriotes, une fois, une opportunité de gestion des ressources n’hésitent pas à marcher sur les braises.
Alors que la grande fête des cultures battait son plein au boulevard Bessieux, des informations nous étaient parvenues de ce que le pool communication géré par un certain Yul Ndong aurait systématiquement marginalisé certains au détriment des autres.
C’est dans ce contexte qu’une grosse pointure de la communication évènementielle du Gabon de renommée internationale à la trempe de Régis Massimba, n’avait pas été présent à ce grand show pour la simple raison que le Quizz Master coutait trop cher.
En effet, le comité d’organisation lui aurait brandi une modique enveloppe de 300.000 FCFA pour conduire le podium du Festival des cultures GABON 9 provinces, ce qui a fait éclater de rire celui qui anime dans des palais présentiels, Bercy à Paris et partout ailleurs.
A dire vrai, au regard de sa notoriété, Régis MASSIMBA qui refuge souvent 600.000 FCFA dans des mariages est-il encore au niveau d’un cachet de 300.000. Du coup, ce grand Maitre de Cérémonie qui connait bien son job avait été bel et bien absent.
Créol la Diva tombe sur scène :
Alors que le spectacle était déjà à son comble pour la prestation des artistes de la province de la Ngounie, auquel assistaient, les membres du gouvernement originaire de cette partie du GABON, Créol s’écroule sur scène et se voit prise en charge aussitôt par ses danseurs qui la conduisent auprès d’une ambulance hautement médicalisée.
Dans un premier temps, le public avait d’abord cru à un faux pas de cette chanteuse, laquelle brille souvent par des postures extravagantes dans sa carrière. C’était malheureusement là un vrai malaise. Pour son manager, la chanteuse « avait été victime d’un surmenage, à un excès de travail, car elle revenait de deux semaines de prestations au Cameroun et depuis lors, elle ne s’était pas encore bien remise physiquement » avait confié Michel METOGO.
Une version qu’une certaine opinion avait balayé du revers de la main, prêtant des intentions d’overdose à la chanteuse qui selon une autre version, se droguerait souvent avant de monter sur scène pour enflammer le public.
Vrai ou faux, toujours est-il que le staff médical du festival GABON 9 province avait réussi à sortir la chanteuse dans la zone du danger. Son médecin lui avait exigé de ne pas utiliser son téléphone afin de bien se remettre.
Leonard EYONG refuse de chanter pour 100 milles
1OO mille francs était le cachet proposé aux jeunes artistes musiciens qui ont pris part aux festivités du GABON 9 Provinces. Une somme que beaucoup de chanteurs avaient refusé de prendre préférant demeurer dans leur misère : Léonard EYONG en fait partie.
‘’ Je fais partie des têtes de fils de la musique gabonaise. Il y a plus de 10 ans que je ne prends plus des cachets au-dessous de 300 milles. C’est une injure que de me proposer un cachet aussi minable. Il faut que les artistes gabonais arrêtent de se comporter comme des mendiants en acceptant de se faire exploiter de la sorte ‘’ nous avait-t-il déclaré.
Alexis ABESSOLO négocie à prix d’or sa prestation
Pas du tout d’accord avec le montant que le comité d’organisation lui avait proposé pour monter sur la scène du G9 et vu le poids qu’il pesait pour la réussite de l’événement, le ‘’ Juif ‘’ comme aiment bien l’appeler ses intimes avait purement rejeter la proposition des organisateurs qui sont restés inflexibles devant les caprices de la plus grande star du G9.
La REMONTADA en danger, les barons de la province du Grand Nord se sont vus obligés de négocier directement avec l’artiste gourmand qui finalement avait revu sa position grâce à un nouveau montant qui lui a été proposé. Certaines langues parlent d’un cachet qui dépassait largement les 2 millions contrairement au moins de 500 milles que lui proposait le comité d’organisation
Elle impose une fois de plus son dictat aux organisateurs
Lors du festival ‘’Gabon 9 provinces’’ qui s’est récemment déroulé au boulevard Jean Paul II, la Mama a une fois de plus avait fait du boucan comme à l’accoutumée. Le jour consacré à la prestation des artistes de la province du Haut Ogooué, elle avait débarqué avec sa locomotive, imposant ainsi à l’organisation son fonctionnement. Aussi, l’ordre de passages de ceux qui devaient chanter avant elle avait été refait et les cachets de la vingtaine d’artistes de sa locomotive n’ayant pas été invités par l’organisation du festival GABON 9 provinces intégrés dans le maigre budget qui avait été prévu. Un chamboulement qui avait désorienté les organisateurs qui n’ont fait que se plier aux caprices de « la Vielle dame ’’. Rappelons que cette attitude avait énervé la chanteuse Shan’L, qui fut obligée de revoir son répertoire.
