Treize ans. Treize longues années que Jerry se bat pour défendre ses droits sur la parcelle YT1 du plan cadastral d’Akanda. Face à lui : dame Nadine Ongaye et la société Léo Kartagène, qui prétendent que sa présence troublerait leur jouissance.
Les faits sont accablants. L’expertise du cabinet Mbiame Consulting et Expertises est claire : Jerry occupe un terrain à cheval entre les sections YT1 et YT4B, révélant une anomalie cadastrale majeure. Et pourtant, malgré cette évidence, dame Ongaye a détruit ses constructions sans titre ni droit, tout en affirmant faussement ne jamais avoir été convoquée à l’expertise contradictoire.
Ci-dessus, les copies des documents du tribunal dont madame Ongaye s’est moquée pour revenir sur le terrain litigieux. Pour elle, le chef de l’État serait son parent. C’est du moins ce qu’elle clame haut et fort, selon les populations à qui elle a arraché des terrains.
Le 30 avril 2025, la Cour d’appel ordonne une nouvelle expertise. Notification faite, expert désigné. Que fait-elle ? Elle refuse de se présenter et continue à poser des actes de vente sur le terrain, en violation flagrante de la loi.
Ci-dessus, le ranche de Jerry Meka détruit
Dans sa dernière incursion, dame Ongaye est descendue sur le terrain revendiqué par Jerry, un terrain acquis par ce dernier il y a près de 30 ans. Elle était accompagnée des forces de police envoyées par le préfet de police de Libreville, dans une démarche d’intimidation inacceptable. Cette situation dramatique soulève une question juridique majeure : entre le procureur de la République et le préfet de police, qui a la compétence pour envoyer la force publique sur un terrain litigieux, alors même qu’une décision de justice est indispensable pour agir légalement ?
Ci-dessus : Trafique d’influance: ici, Ongaye avec les policiers qui lui ont été affectés par le prefet de police de Libreville sans l’avis du procureur. un acte illégal
Aujourd’hui, la situation est extrêmement grave. Jerry affirme qu’il est prêt à perdre sa vie plutôt que de céder son terrain, tant il refuse que la loi soit bafouée. Face à ce risque de drame, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema est directement interpellé : il est urgent que les autorités prennent leurs responsabilités et protègent la vie d’un citoyen avant qu’un décès ne vienne marquer cette longue affaire.
Cette situation met en lumière une question essentielle : dans la Cinquième République, la justice protège-t-elle les citoyens ou laisse-t-elle les puissants agir en toute impunité ? Jerry, symbole de courage et de détermination, rappelle à tous que les droits fonciers ne sont pas négociables et que l’État doit agir avant qu’il ne soit trop tard.
