Le Grand Nord du Gabon s’est illuminé de traditions Fang, accueillant chaleureusement Oligui, son fils, avec chants, danses et une débauche artistique. Main dans la main, dans un élan d’amour et de fraternité, les fils et filles du Woleu-Ntem, d’Oyem, de Mitzic, de Bitam, de Minvoul et de Medouneu se sont rassemblés dans la capitale provinciale du Woleu-Ntem pour saluer leur compatriote, exprimant gratitude envers ce qu’il apporte non seulement au Gabon mais aussi à la province dont il est issu.
Cependant, cette manifestation de joie a ravivé une haine viscérale chez certains frères et sœurs d’autres provinces du Gabon envers le Woleu-Ntem. Des termes tels que « kounabelistes » (lèche-bottes) ont été proférés, jetant une ombre sur l’accueil historique réservé à Oligui sur les terres de ses ancêtres.
Est-il interdit de manifester la fierté d’avoir un parent au plus haut sommet de l’État ? La question se pose alors que la simple banderole affichant un message de bienvenue, signée par un groupe de parents du chef de l’État, devient le centre d’une polémique surprenante. Avant d’occuper son statut actuel, le chef de l’État appartenait à une famille qui, aujourd’hui plus que jamais, ressent le devoir de l’honorer et d’honorer Dieu pour les bénédictions reçues. Pourquoi de tels gestes seraient-ils assimilés à un crime ?
Malgré ces controverses, les Woleutemois persistent dans la célébration de leur fils, rejetant avec résilience les comportements rétrogrades. L’article se termine sur une note de positivité, mettant en lumière la force de la communauté face à l’adversité.
Top of Form
Bottom of Form