Fiasco du rassemblement de la jeunesse gabonaise : corruption et incompétence dévoilées

Annoncé comme une tribune d’échanges pour aborder les questions brûlantes de l’heure, telles que les inégalités, le chômage endémique et l’exclusion sociale, cette réunion s’est rapidement transformée en un spectacle grotesque de propagande en l’honneur du président Brice Clotaire Oligui Nguema.

Les attentes étaient grandes, les espoirs nombreux, mais dès les premières heures, il était clair que les dés étaient pipés. Les agendas cachés et les rapports préfabriqués témoignaient d’une manipulation orchestrée depuis les coulisses. La jeunesse gabonaise, avide de changement et de progrès, a été trahie par ceux-là même qui la représentaient en vue d’un dialogue ouvert et honnête.

Le public a été été témoins d’une démonstration pitoyable de culte de la personnalité, rappelant les pires heures du passé. Les vestiges du « Kounabelisme » ont ressurgi, comme des spectres du passé.

Au lieu d’un débat intellectuel stimulant, les participants ont été témoins d’une démonstration pitoyable de culte de la personnalité, rappelant les pires heures du passé. Les vestiges du « Kounabelisme » ont ressurgi, comme des spectres du passé, hantant les aspirations légitimes de la jeunesse gabonaise pour un avenir meilleur.

Les jeunes, coiffés de casquettes et parés de t-shirts à l’effigie du chef de l’État, ont été réduits au rôle de figurants dans un spectacle politiquement orchestré. Les chants de louange en l’honneur du président ont remplacé les débats intellectuels, et les affiches géantes glorifiant Oligui Nguema ont transformé le gymnase en un temple de culte à la personnalité.

La cérémonie d’ouverture aurait dû être le symbole d’un nouveau départ pour la jeunesse gabonaise, mais elle s’est révélée être une démonstration flagrante de mépris pour les enjeux réels qui affectent la vie quotidienne des jeunes.

Ce rendez-vous de la jeunesse aurait dû être l’occasion pour les nouvelles autorités d’écouter les aspirations et les préoccupations de la jeunesse, mais il s’est avéré être une insulte à leur intelligence et à leur désir de changement.

Il est temps que la jeunes cesse de se faire traiter comme de simples pions dans un jeu politique. Les jeunes méritent mieux que des simulacres de dialogue et des spectacles de propagande. Ils méritent un véritable engagement envers leur avenir, basé sur la transparence, la responsabilité et le respect mutuel.

Le fiasco du « Rendez-vous de la Jeunesse » doit servir de réveil pour la jeunesse gabonaise, les incitant à exiger un véritable changement et à rejeter les artifices politiques qui les maintiennent dans l’ombre de leur potentiel. La véritable révolution ne se fera pas dans les gymnases ornés de posters géants, mais dans les cœurs et les esprits de ceux qui refusent de se soumettre à la manipulation politique.

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