Expulsé de son ranch par une prétendue parente d’Ali Bongo : Jerry Meka prêt à mourir pour défendre ses terres :

Dans un récit poignant nous vous invitons à découvrir ici, le combat désespéré de Jerry Meka Godffroy, gabonais d’une cinquantaine d’année, propriétaire d’un vaste domaine hérité de ses parents depuis près de 30 ans, menacé par une prétendue parente d’Ali Bongo, le chef de l’État gabonais.
Les efforts acharnés de Meka pour développer une activité agro-pastorale sur ses terres sont anéantis par une adversaire qui se moque de lui en affirmant que, grâce à son lien de parenté avec le dirigeant, il ne peut rien lui faire.

Cette histoire soulève des questions sur les droits fonciers, l’influence politique et le combat individuel pour la justice.
Tout a commencé lorsque cette madame Ongaye N. s’est présentée chez Jerry Meka avec un ordre d’expulsion, prétendant détenir le titre foncier qui ferait d’elle la propriétaire des terres en question. S’ensuivirent alors de multiples convocations dans les commissariats et des procès interminables visant à l’évincer de force de son terrain. Sans aucun ordre légal, elle a entrepris une descente sur les terres de Meka, détruisant ses enclos où il élevait des dizaines de bovins, de chevaux, de poules et de canards. Cette attaque a provoqué la fuite de nombreuses bêtes, certaines étant tuées par des riverains ou portées disparues à ce jour.

Mort et désolation après l’attaque de madame Ongaye sur les terres de Jerry Meka .

Il est allégué que cette dame bénéficie du soutien l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographique et du Cadastre (ANUTTC) et de certains hauts gradés de la garde républicaine pour mener ses manœuvres. Dans ces circonstances, Jerry Meka se retrouve dans une lutte inégale, où le poids de l’influence politique et des connexions semble écraser sa voix et ses droits légitimes.

Pendant que l’affaire reste pendante au tribunal, face à l’adversité qui menace sa propriété, Jerry Meka se dresse avec détermination et résilience. Malgré la perte presque totale de son cheptel de bovins et de chevaux, il reste fermement attaché à sa terre, affirmant que personne, pas même cette prétendue parente du chef de l’État et ses militaires de la garde républicaine, ne le chassera de chez lui. Dans un pays qu’il aime et considère comme le sien, il est prêt à défendre ses terres jusqu’à la dernière goutte de sang.

En haut et en bas , Jerry Meka sur ses terres avant l’assaut de madame Ongaye N.

L’histoire de Jerry Meka met en évidence les défis auxquels sont confrontés aujourd’hui de nombreux gabonais lorsque des intérêts politiques et économiques entrent en conflit avec les droits fonciers. Elle soulève également des questions sur l’équité et la justice dans le système judiciaire et la nécessité de protéger les droits des propriétaires terriens contre toute forme d’influence indue.

Affaire à suivre : nous allons y revenir avec force et détails .

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