Suites aux plaintes des populations et cela depuis un mois, une équipe des Eaux et Forêts de Lalara vient de mettre fin à une exploitation forestière illégale à Saké-Ville dans le département de l’Okano à Mitzic en saisissant le bois sur le parc et dans l’usine de destination appartenant à un exploitant chinois. Les contrevenants (société GIB) ont été entendus sur procès-verbal et attendent que la justice s’occupe de leur sort.
Faut-il en rester là au regard de la montée de ce type de trafique ?
Comment certains opérateurs véreux exerçant dans le secteur de l’exploitation forestière arrivent-ils à fonctionner de façon illégale, et pendant aussi longtemps sous les yeux de l’administration locale qui a la charge de redresser les comportements déviants de ces derniers s’il n’y a pas ‘’mèche’’ entre les délinquants et les autorités ?
Autant de questions qui amènent à penser qu’il va encore falloir du temps avant d’arrêter l’hémorragie qui tue à petit feu la forêt gabonaise.