
Faute d’entretien et de contrôle rigoureux de sa voie ferrée, SETRAG vient d’enregistrer une fois de plus, le déraillement de l’un de ses trains minéraliers, un énième accident que la Société d’Exploitation du Transgabonais, tend comme d’habitude, à vouloir présenter comme un simple incident mais qui a pourtant, occasionné d’énormes dégâts matériels et corporels et surtout, qui aurait pu endeuiller de nombreuses familles gabonaises en cette période des Fêtes.
Comme on peut le lire dans une certaine presse à qui SETRAG pompe de l’argent chaque mois afin que celle-ci ne dénonce pas ses nombreuses infractions au respect des normes de sécurité et les dommages que subissent chaque fois les usagers, certains parmi ces journaux allant même jusqu’à affirmer ‘’ qu’il n’y a jamais eu d’accident de train, les faits relatés par le service communication de la SETRAG et partagés sous forme de communiqué de presse à l’ensemble de ces médias fait état d’un ‘’incident majeur survenu sur son réseau le samedi 24 décembre aux environs de 01h30 suite à un glissement de terrain consécutif à de fortes pluies qui aura causé la fissure d’un bout de voie de 500 mètres et la destruction d’un pont au point kilométrique 333, entre les gares d’Offoué et de Boué et que des salariés à bord du train minéralier 3611 qui circulait sur cette section de voie au moment de l’événement, ont été blessés et pris en charge par les services de secours qui les a évacuer sur la capitale gabonaise Libreville’’
Cependant, loin d’être à l’écart des responsabilités liées aux causes de cet accident, à sa rescousse, les colporteurs de fausses nouvelles à la solde de SETRAG ont manqué honteusement de souligner, qu’il est reproché de façon récurrente à leur donateur, l’excès d’incident provoquant à chaque fois, des dégâts matériels énormes et des pertes en vies humaines à cause du manque d’entretien et de contrôle de sa voie ferroviaire qui est devenue très dangereuse pour son utilisation.
Ci-dessous le train accidenté


Comment comprendre alors que ‘’les mêmes faits produisent toujours les mêmes effets’’, SETRAG soit à chaque fois à déplorer les déraillements de ses trains dû à l’affaissement à des endroits, du ballast de sa voie ferrée et qu’en fanfare, le Ministère des Travaux Publics, celui des Transports, l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires et la SETRAG, atterrissent comme chaque fois sur le lieu de l’incident pour évaluer les dommages afin d’engager des travaux définitifs sans que le mal ne soit extirpé de façon définitive ?
Faut-il attendre que l’on déplore des dizaines ou des centaines de morts lorsqu’un wagon plein de passagers va à son tour chuter dans un ravin afin que SETRAG et les autorités gabonaises réagissent de manière sérieuse face au danger que courent les usagers qui empruntent leur train ?
Entre temps, les gabonais peuvent toujours lever leurs mains au ciel et prier afin que Dieu les épargne d’une catastrophe en attendant que l’homme providentiel arrivent pour réformer leur pays où rien ne va plus.