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Deux enfants calcinés à Beau-Séjour : L’État gabonais, complice silencieux d’un drame évitable.

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Si de nombreux habitants de Libreville recourent encore aux bougies, ce n’est pas par choix. Les coupures d’électricité fréquentes, appelées délestages, et le manque d’approvisionnement en énergie dans certaines zones rendent l’utilisation de sources de lumière alternatives inévitable. Cette dépendance aux bougies devient alors un facteur de risque majeur, surtout dans les quartiers précaires où les maisons en bois, comme celles du quartier Beau-Séjour-Okinda, sont monnaie courante. Contrairement aux constructions en dur, ces habitations s’enflamment rapidement, rendant les incendies difficiles à maîtriser.

Consternation totale au quartier Beau-Séjour-Okinda

Dans ce drame, la responsabilité de la mère est évidente : laisser de jeunes enfants seuls avec une bougie allumée est une négligence grave. Cependant, elle n’est pas la seule coupable. L’État doit également être tenu responsable. Les délestages incessants, le manque d’infrastructures électriques fiables et la précarité des habitations contribuent à créer des conditions propices à ce genre de tragédies. Si les habitants disposaient d’un accès stable à l’électricité et vivaient dans des logements sûrs, l’utilisation de bougies serait moins courante, réduisant ainsi les risques d’incendie.

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Ce drame rappelle l’urgence pour les autorités gabonaises de renforcer l’accès à des services de base fiables. Il est impératif d’investir dans l’amélioration des infrastructures électriques et de favoriser des politiques de logement dignes. En attendant, la sensibilisation à la sécurité domestique reste cruciale pour éviter de nouvelles pertes de vie.

En somme, la mort de ces deux innocents doit être un signal d’alarme : l’irresponsabilité individuelle ne peut être dissociée de la responsabilité collective de l’État. La justice doit s’appliquer, mais les réformes structurelles doivent suivre pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

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