Dans un revirement surprenant après avoir autorisé la bénédiction des couples homosexuels, le Pape François a récemment exprimé son opposition ferme à la gestation pour autrui (GPA). Lors de ses vœux au corps diplomatique au Vatican le 8 janvier, le chef de l’Église catholique a appelé la communauté internationale à prendre des mesures pour interdire l’implantation d’embryons dans l’utérus d’une mère porteuse, qui remet le bébé à un couple demandeur à la naissance.
Considérant la GPA comme une pratique « regrettable », le Pape a souligné son inquiétude quant à la commercialisation du ventre maternel. Il a déclaré : « Le chemin de la paix exige le respect de la vie, de chaque vie humaine, à commencer par celle de l’enfant à naître dans le ventre de la mère, qui ne peut être supprimé ou devenir un objet de commercialisation.
Le chef de l’Église catholique a insisté sur le fait que la GPA porte gravement atteinte à la dignité des femmes et des enfants. Cette prise de position risque de susciter des réactions vives, tout comme la récente décision d’autoriser la bénédiction des couples homosexuels.
Bien que la gestation pour autrui ne soit pas répandue en Afrique, il reste à voir dans quelle mesure cet appel du Pape sera respecté sur le continent. L’Afrique, avec sa diversité culturelle et religieuse, pourrait réagir de manière variable à cette directive papale.
Il est clair que le Pape François prend des positions courageuses sur des questions sociétales délicates, suscitant des débats au sein même de la communauté catholique. L’avenir révélera la portée et l’impact de cette nouvelle directive papale sur la scène mondiale et, éventuellement, sur les pratiques de procréation en Afrique. Nous ne pouvons qu’attendre et observer avec attention les développements à venir.