C’est lundi 25 juillet 2022 que l’ancien Porte-parole de la Présidence de la République a été présenté devant la cour criminelle pour plusieurs chefs d’accusations que ses avocats ont tenté vainement de balayer, les dés semblants avoir été pipés d’avance.
Le peuple Gabonais se souviendra de ses formules métaphoriques lorsqu’ il fallait protéger le secret de l’état de santé du Président de la République.
En lieu et place auriculo-ventriculaire, il utilisa un euphémisme (fatigue légère, ensuite fatigue sévère) : Un vocabulaire tiré de son imagination créatrice afin de ne pas faire craindre le pire devant l’incertitude qui planait sur le sort du Gabon s’il arrivait que son Chef d’État décède.
‘’Ressuscité’’, Ali Bongo Ondimba s’en est bien sorti et le peuple gabonais ne peuvait que se réjouir de ce que beaucoup d’entre eux avaient considéré comme un miracle que Dieu avait fait pour sauver leur pays.
Présenté devant la Cour Criminelle spécialisée pour complicité de détournement de fonds publics, concussion et blanchiment des capitaux, Ike NGOUNI, seul, face à son destin, loin des temps bénis des grandes manœuvres, l’ancien Porte-parole de la Présidence de la République se retrouve devant un prétoire qui, il l’espère, rendra son jugement afin que la lumière de la vérité triomphe de l’obscurantisme, mais dommage ,ainsi va malheureusement la vie au Gabon, c’est comme ça que ça marche et tant pis pour ceux qui ne l’on pas encore comprit.
Par David Mberakouma et Rhonny Starr Biyong