Chaque trimestre, le Gabon pleure la disparition de ses enfants. Trois petites filles, deux adolescents, trois enfants en seulement trois mois… Ces chiffres, glaçants, traduisent une réalité insoutenable : notre pays est le théâtre d’un drame silencieux. Face à cette criminalité qui prolifère, le mutisme des autorités et l’inaction des forces de l’ordre résonnent comme une complicité insupportable. Oui, les routes bétonnées, les immeubles modernes et les infrastructures grandioses réalisés par le CTRI sont des avancées indéniables. Mais à quoi servent ces progrès si nos enfants disparaissent dans l’indifférence
Derrière chaque avis de recherche relayé sur les réseaux sociaux, il y a des vies brisées et des familles détruites. Ces alertes, qui se multiplient, sont autant de cris de désespoir lancés dans le vide. L’absence de réponses concrètes, de mesures fortes et de justice efficace transforme chaque disparition en un drame collectif qui fragilise davantage notre société.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Trois petites filles, deux adolescents et trois enfants portés disparus en trois mois, ce n’est pas une statistique : c’est une honte nationale. Que fait le pouvoir pour stopper ces horreurs ? Où sont les moyens pour renforcer les enquêtes, sécuriser nos rues, et protéger nos enfants ? Les belles infrastructures et les projets d’envergure ne suffiront pas à effacer cette tache sombre sur le tableau du progrès.
Il est temps que les forces de l’ordre, la justice et les autorités locales se mobilisent pour endiguer ce fléau. Les enquêtes doivent être rapides et rigoureuses, les mesures préventives renforcées, et les coupables punis avec la plus grande sévérité. L’indifférence n’est plus une option.
Au-delà des institutions, chaque citoyen doit se sentir concerné. Nous devons être vigilants, solidaires et unis pour dire NON à cette spirale d’enlèvements et de disparitions. Il ne suffit pas de partager des avis de recherche : il faut exiger des comptes, surveiller nos quartiers, et créer un réseau de protection pour nos enfants.
Les disparitions répétées d’enfants ne peuvent plus être tolérées. Le Gabon doit choisir : investir dans des solutions concrètes pour éradiquer cette criminalité ou risquer de voir son avenir sombrer dans le chaos. À quoi bon construire des routes et des immeubles si nos cœurs sont hantés par les absences irréparables ? Assez, c’est assez. Que chaque voix s’élève pour faire triompher la justice et la sécurité de nos familles. Le silence est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre.