CORRUPTION ENDÉMIQUE AU GABON : POUR LA SOCIÉTÉ CIVILE, LA GESTION DE L’ANGTI DOIT ÊTRE CLARIFIÉE

Corruption endémique et politique au Gabon : La gestion de l’ANGTI doit être clarifiée absolument pour le triomphe de la justice et au nom de la lutte contre l’impunité. J’invite par conséquent les magistrats libres et intègres du Gabon à soutenir cette revendication légitime.
Voici les propos de Georges MPGA ,membre de la société civile, défenseur des droits de l’homme militant anticorruption.

Justification :
En vertu du principe de redevabilité et de l’obligation de rendre compte, l’Agence Nationale des Grands Travaux qui a assuré la gestion de tous les budgets d’investissements du Gabon depuis 2010 doit impérativement faire son bilan général si nous sommes dans un état de droit et dans une République qui se respecte.
Raison pour laquelle la Société civile exige du Président de la République en exercice, Président du Conseil d’Administration de ladite Agence, que des audits indépendants sur la gestion financière de cette entité soient diligentés par des cabinets reconnus de notoriété y compris par la Cour des Comptes.
Devant les soupçons de crimes financiers à grande échelle qui pèsent sur la gouvernance de l’ANGTI, , pour la crédibilité de l’Administration présidentielle, un contrôle parlementaire devrait être parallèlement être diligenté sur les comptes de l’ANGTI afin que personne ne soit au-dessus des lois de la République et que tous les doutes soient levés.
Faute de quoi, un collectif de la Société civile portera l’affaire devant le Gouvernement, les deux chambres du parlement, la Commission Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite, l’ANIF, le Tribunal spécial sur les crimes financiers et les juridictions américaines compétentes.
La corruption politique est un fléau qui gangrène le pays et dont les effets sont dévastateurs à tous les niveaux, dans tous les secteurs. Et c’est inacceptable !
Personne ne peut profiter de sa position dans les arcanes du pouvoir et refuser de se soumettre aux procédures de transparence dans la gestion des affaires publiques.
En définitive, tous les responsables de l’ANGTI doivent répondre leur gestion devant les organismes étatiques et privés habilités.
Force reste à la loi, nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude

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