Le récent passage sur la première chaîne de télévision gabonaise de Raphaël Ngazouzet, Ministre de la Fonction Publique Gabonaise, a engendré une vive controverse quant aux critères de sélection des ministres, soulignant la nécessité d’une sélection basée sur des critères objectifs et éloignée du copinage.
Au cours d’une émission diffusée à l’échelle mondiale, Ngazouzet a énoncé la préférence pour les candidats les plus jeunes à la fonction publique, suscitant un tollé général.
Cette décision a été sévèrement critiquée, perçue comme une mesure déconnectée de la réalité du ministère et révélant un manque de compréhension des défis auxquels fait face la génération née entre 1980 et 1990, plongée dans le chômage et la pauvreté. Plutôt que d’apporter des solutions à cette problématique, le ministre semble opter pour une approche discriminatoire envers les candidats plus âgés, engendrant ainsi un potentiel conflit intergénérationnel.
La décision du ministre de privilégier les plus jeunes a été qualifiée de « bêtise inqualifiable », soulevant des interrogations quant aux motivations réelles derrière cette orientation politique. Certains accusent le ministre d’adopter des pratiques similaires à celles des gouvernements passés d’Ali Bongo, caractérisés par des politiques malveillantes et un amateurisme contribuant à la détérioration des conditions socio-économiques.
Cette situation soulève des inquiétudes plus larges concernant la transparence et l’équité dans le processus de recrutement au sein de l’administration publique. Les citoyens s’interrogent sur la sélection des ministres, basée sur leurs compétences ou favorisant des individus liés personnellement au chef de l’État.
En somme, l’écart de conduite du Ministre de la Fonction Publique Gabonaise stimule le débat sur la nécessité d’une réforme approfondie dans le processus de nomination des ministres, mettant en lumière les défis persistants liés à la gouvernance et à la gestion des ressources humaines pendant cette période de transition.