Une nouvelle fois, la situation des anciens membres de la famille présidentielle du Gabon, Sylvia et Noureddin Bongo, suscite des interrogations et des inquiétudes croissantes. Alors que des informations récentes annonçaient leur exfiltration de la prison centrale de Libreville, où ils étaient incarcérés depuis le coup d’État du 30 août dernier, de nouveaux rapports, relayés par Radio France Internationale (RFI), dénoncent désormais des traitements cruels, inhumains et dégradants subis par les deux détenus.
Cette contradiction flagrante entre les récentes annonces et les nouvelles allégations de mauvais traitements soulève des questions cruciales sur la transparence et la fiabilité des informations entourant cette affaire. Comment expliquer qu’une exfiltration, signifiant une sortie sécurisée de détention, puisse coexister avec des accusations aussi graves de maltraitance en détention ?
Les avocats de Sylvia et Noureddin Bongo ont vigoureusement affirmé que leurs clients étaient victimes de mauvais traitements derrière les barreaux de la prison centrale de Libreville. Cette nouvelle information vient ainsi contredire les récits antérieurs qui semblaient indiquer une amélioration de leur situation.
Cette situation soulève également des questions sur le rôle potentiel de la presse française dans ce dossier. Est-ce que la pression médiatique exercée aurait influencé les récentes annonces sur l’exfiltration des détenus ? Ou bien ces allégations de mauvais traitements sont-elles le résultat d’une enquête indépendante et impartiale ?