Conflit frontalier avec la Guinée équatoriale : Oligui Nguema injustement ciblé, le patriotisme mis à l’épreuve

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Alors que le Gabon est confronté à un contentieux frontalier sensible avec la Guinée équatoriale, une partie de l’opinion publique semble préférer la critique facile à l’unité nationale. Une réaction jugée incompréhensible par de nombreux observateurs, au vu des enjeux diplomatiques et de la posture du chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui n’est en rien responsable de l’origine de ce litige.

Ce différend territorial repose sur un traité colonial signé en 1974, à une époque où le contexte géopolitique et l’absence de souveraineté pleine et entière du Gabon rendaient toute contestation impossible. Ce texte, hérité d’une autre époque, n’a jamais fait l’objet d’une validation populaire et soulève aujourd’hui des interrogations légitimes sur sa légitimité.

La décision de la Cour internationale de justice (CIJ), qui s’appuie en grande partie sur ce traité controversé, est perçue comme une remise en cause de la souveraineté gabonaise. Face à cette situation, le président Oligui Nguema a réaffirmé son engagement à défendre les intérêts du pays par des moyens diplomatiques, juridiques et politiques, sans céder à l’émotion ou à la précipitation.

Cependant, loin de fédérer la population autour de cet enjeu national, certaines voix s’élèvent sur les réseaux sociaux et dans la sphère politique pour attaquer le chef de l’État, allant jusqu’à accuser le pouvoir actuel de passivité ou d’incompétence. Une instrumentalisation politique jugée déplacée dans un moment aussi crucial pour l’intégrité territoriale du Gabon.

Les autorités appellent au calme, à la responsabilité et surtout à l’unité. Car si les divergences d’opinion sont naturelles en démocratie, elles ne doivent pas affaiblir la position du pays face à une situation internationale complexe. La posture attendue en pareil moment est celle du patriotisme, du soutien à l’effort national et du respect des institutions.

Le président Oligui Nguema, en poste depuis moins d’un an, ne peut être tenu pour comptable de décisions prises il y a plusieurs décennies. L’heure n’est ni aux règlements de comptes politiques, ni aux procès d’intention, mais bien à l’unité nationale.

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